« Laissez venir l’émotion »
06/11/2022 Bonjour à toutes et à tous,
Laissez venir l’émotion...
A peine venait-elle de prononcer ces mots ; les personnes à qui la méditation guidée est familière connaissent, que mes larmes commencèrent.
Moi, la première surprise, épuisée de fatigue, de trouble occulaire et de courant d’air traversant, voilà que je pleurais sans retenue.
J’avais fermé les yeux sur la belle bougie blanche qui trônait au milieu de la salle.
Quand soudain tous mes enfants sont apparus, me faisant face dans la lumière dorée !
Alors si je m’attendais à cela !
Surtout que je n’ai aucune nostalgie, aucun regret de nous savoir vivre à 8000 km les uns des autres.
Mon choix de résider à Auroville s’est vite imposé comme une évidence et les évènements se sont enchaînés.
Jusqu’à ce jour de Novembre où j’ai rejoint un groupe de chant nouvellement constitué, des mantras tibétains.
Forte de l’expérience vécue déjà avec les mantras en sanskrit du dimanche, j’ai immédiatement adhéré au groupe.
Petite précision, depuis ma formation Tomatis j’ai développé une facilité pour mémoriser, même dans une langue étrangère.
Ça, c’est vraiment une expérience agréable de plus à ajouter aux autres bienfaits Tomatis.
Puis la première partie de la séance, très aisée à pratiquer puisque répétitive et doublée d’un enregistrement audio, fut suivie d’une méditation collective.
J’avoue que je ne comprends pas (encore) toutes les indications de notre intervenante, susurrées en anglais, mais suffisamment pour comprendre les grands traits.
Connexion avec, rejoindre le cercle quand on déambule, prendre une respiration… c’est déjà pas mal.
Et puis surtout, j’ai arrêté de toujours vouloir intellectualiser pour comprendre le sens des mots.
Pas de panique, le corps va comprendre là où le mental trébuche, tant pis pour lui, on lâche !
Le must, c’est que ça marche très bien…
Au boulot, j’entends bien la petite Madame indienne qui ricane dans mon dos avec le peintre, en guise de réponse à ma question mimée, faute de vocabulaire adéquat.
L’autre jour, je me suis même retournée et je leur ai dit, tout sourire et en bon français Ricanez bien, même dans mon dos je vous vois !
Ça les a faits bien rire à nouveau, et moi avec, je suis même certaine qu’on s’est bien compris tous trois !
Bien à vous,
Isabelle
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