« La Tragédie des biens communs »
01/11/2022 Bonjour à toutes et à tous,
Pour prolonger le concept de la Tragédie des biens communs, comme précédemment exposée, voici l’excellente démonstration d’une prof de maths.
Notez sans faute que cette scène est extraite d’un super film à venir, L’école est à nous !
La prof, pour départager deux joueurs de PlayStation qui se disputent le temps passé aux manettes, fait une proposition.
Elle distribue à chacun deux étiquettes où il est écrit sur l’une SQUAT et sur l’autre PARTAGE.
Sans montrer à l’autre, chaque joueur choisit son étiquette puis les deux confrontent leur choix.
Si l’un a PARTAGE, et l’autre SQUAT, ce dernier jouera donc deux heures et l’autre ne jouera pas du tout.
Si les deux ont choisi SQUAT, aucun ne jouera.
Et si les deux ont choisi PARTAGE, ils joueront chacun trente minutes.
Évidemment, lorsqu’un des joueurs, de bonne foi, propose PARTAGE et que l’autre propose SQUAT, le premier le fera une fois mais pas deux !
Au tour d’après, stratégiquement, le joueur lésé jouera SQUAT pour se venger de l’autre, jusqu’à ce que ce dernier, par lassitude, propose enfin PARTAGE…
On appelle ça la stratégie donnant-donnant, et elle démontre que la collaboration est la seule issue possible.
La solution réside donc, pour finir, dans la reproduction du comportement de l’autre.
S’il joue SQUAT, vous jouez SQUAT la fois d’après.
S’il joue PARTAGE vous jouez PARTAGE le tour suivant.
Ainsi, il vaut mieux jouer trente minutes chacun tous les jours pendant dix jours, plutôt que d’être privé de jeu dix jours tous les deux…
Mais revenons-en à nos élèves.
Vu les années et les siècles qui ne cessent de s’ajouter, ça veut dire que plus le temps passe, plus les élèves auront… de savoirs à apprendre, l’horreur !
Alors, que fait-on ?
On continue à bourrer du concentré de savoir dans des crânes ?
Ou on commence dès maintenant à préparer les élèves à être actrices et acteurs de leurs changements de demain ?
Tout ce que j’ai, moi aussi, appris et oublié de l’école, mon dieu… juste parce qu’il fallait apprendre, sans envie, sans désir, sans but !
Que de temps perdu à apprendre par cœur, sans étouffer la bouffée d’oxygène salutaire pour se maintenir en vie avec passion…
Bien à vous,
Isabelle
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