« La SNCF et RFF détestent la nature »
14/09/2013 Bonjour à toutes et à tous,
J’ai mal à ma haie de prunus, de chênes et de frênes, à mes bosquets de ronces et de fusains, d’églantines et de chèvrefeuilles.
Ce grand prédateur qu’est l’homme est passé par là.
Il y a un jour encore, je cueillais des mûres à cet endroit et même du houblon.
Au nom de quoi peut-on commettre un acte aussi immonde ?
Au nom des arbres qui ne peuvent hurler ni s’enfuir devant ce massacre à l’épareuse ?
Mes arbres, mes plantes, ces amis que je croisais tous les jours, les remerciant d’offrir ces baies et ces gîtes aux oiseaux, aux abeilles et aux derniers papillons…
Ma connection à la terre, celle qui nourrit.
Ma terre est éventrée, égorgée, assassinée.
La rubalise flotte sur le lieu du carnage.
Plus de vie, plus de vent dans les feuilles, plus de chants dans les branches.
J’entends gémir la haie fantôme à chacun de mes passages.
A qui vais-je donc pouvoir faire entendre la haine qui m’envahit ???
Pourtant, le mot d’ordre est bien de partout, plantons des haies, véritables réservoirs de biodiversité.
Bien à vous,
Isabelle