« La réputation des français »
29/05/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Sujet épineux s’il en est, parlons de la réputation des français et des françaises ; on est bien d’accord, à l’étranger…
Et pourtant, le monsieur qui nous a abordé ce jour-là dans le magasin, a bien dit, les français parlez moins fort…
Alors celle-là, on ne me l’avait encore jamais faite !
Et même s’il a dit les français, je me suis sentie agressée pareil, de façon générique.
D’autant plus que nous parlions boulot, même pas en train de casser du sucre sur le dos de qui que ce soit…
Alors, ce monsieur au profil presque menaçant je dirais, nous a fait un speech sur la mauvaise réputation des français, ici et ailleurs, fort d’une expérience… en Australie.
D’accord c’est super… on s’est regardé comme deux ronds de flans avec le collègue, et le monsieur, bien assuré, a continué son étrange monologue.
Oui, paraît-il qu’ici à Auroville ; il tient cela de source sûre, les français sont mal appréciés, donc il nous faut parler à voix basse.
D’ailleurs, ce serait bien là un de leurs méfaits, ces tags à la mairie, parce qu’on sait que c’est un français qui les a dessinés.
Alors nous on s’est regardé comme deux cons, cette fois, parce qu’on ne savait même pas de quoi il parlait, et de plus, sa source nous paraissait bien peu plausible.
On voyait mal la personne qu’il citait faire des confidences, voire émettre des critiques à un inconnu, et qui plus est, guest de passage, enfin, même pas aurovilien.
Devant le malaise qui s’installait j’ai coupé court au délire en me présentant et en demandant de même à ce monsieur qui il était.
Parce que bon, porter comme ça des accusations, entre nous, ça va cinq minutes.
Il a paru surpris de la répartie… mais j’aime bien savoir à qui j’ai affaire, toujours affronter l’agresseur sur son propre terrain.
Une personne délirante, sans aucun doute, parano, c’est sûr, j’en eus confirmation surtout à l’écoute de la suite de son baratin.
Non, cher monsieur, nous n’irons pas perdre notre temps à vérifier si ce sont bien les français qui sont les plus grands voleurs d’Australie, comme vous l’affirmez.
Vous savez quoi, merci pour l’information, et d’une j’en ai rien à foutre, et de deux rien à me reprocher, et de trois le boulot m’attend, alors salut !
C’est ça, allez raconter la suite à d’autres oreilles charitables, surtout que là, vous vous enfoncez bien, entre complotistes et vaccins…
Ne jamais perdre de vue qu’Auroville attire aussi une foule d’individus dont la santé mentale trouverait plus de réponse côté traitement médical que côté quête spirituelle.
Bien à vous,
Isabelle