« La religion de l’argent »
26/09/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Ça m’a crevé les yeux, enfin plutôt les oreilles, de réaliser qu’on déroulait le tapis rouge à la religion de l’argent.
Le discours de l’interlocuteur ne pouvait être plus clair, quand l’argent coule à flot, tout est possible.
Par chance, nous étions sur la même longueur d’ondes, la personne avec laquelle je parlais du meeting, ce jour-là, et moi-même.
Parce qu’à un moment, j’ai bien failli croire que c’était moi le problème…
Surtout depuis qu’une autre personne m’avait dit, avec comme un reproche dans la voix, que j’étais passée dans le camp des extrémistes !
Je ne voyais vraiment pas en quoi il était extrémiste de défendre la cause d’un arbre en vie en Inde, et de refuser d’être arrosée par l’argent d’autrui.
Alors par contre, ça doit trouver quelque part un quelconque écho avec les évènements qui se déroulent en France.
En effet, j’ai vu qu’en France on a inventé le mot écoterrorisme pour parler des actions menées par les écolos en riposte à des sociétés qui polluent ou pillent la planète.
Donc laissons faire et profitons des largesses d’autrui, peut importe d’où ça vient, l’argent n’a pas d’odeur, c’est bien connu.
A vrai dire, la première chose qui m’a rassurée en rendant visite à cette personne, ce fut la copie de la magnifique gravure de Leonardo da Vinci, accrochée face à moi.
La Scapiliata, écrit à l’italienne, tel était son nom.
Jadis, dans une autre vie, la même gravure encadrée trônait dans la chambre de ma maison d’avant le déménagement occitan.
J’avais oublié son existence, à elle aussi, cette échevelée que j’aimais tant, mais impossible de dire où elle était passée ?
Cette nouvelle conversation me réhabilita, car d’extrémiste je passais soudain à résistante, et j’avoue que le costume me correspondait mieux.
En repartant j’étais donc pleine de gratitude après avoir partagé ce moment de connexion en conscience.
La réponse aussi, au sujet de la légitimité de mes actions me conforta plus qu’elle ne m’inquiéta.
Au pire, comme je disais à la personne assise face à moi, si je dois partir, je fais ma valise cabine et je me casse…
Pour l’heure, j’ai un Neem Tree qui m’attend, action !
Bien à vous,
Isabelle