« La magie de Noël est toujours là »
25/12/2024 Bonjour à toutes et à tous,
La magie de Noël est toujours là, j’ai reçu cet événement comme un énorme cadeau, une fois de plus, et contre toute attente.
Alors que je jetais un œil à l’extérieur pour apprécier le temps de ce jour de fête, j’ai soudain aperçu quelque chose d’intriguant.
Mon cher papayer, abattu par le cyclone, et dont j’avais coupé et relevé ce qu’il restait de la base du tronc, avait fait des bourgeons !
Ces arbres, nés en forêt tropicale, qui ont déjà survécu aux prédateurs et aux intempéries durant toute leur prime jeunesse font preuve d’une robustesse à toute épreuve.
Si la cime est détruite, aussitôt de nouveaux bourgeons, de nouvelles pousses, de nouveaux rejets prennent le relai.
Et là, pas de temps à perdre pour préserver l’espèce.
La sève va s’activer à nourrir le tronc amputé, à reprendre de l’énergie vitale et à sauvegarder l’arbre fruitier.
Leurs gènes sont programmés pour profiter de la pluie, de la mousson pour se développer en un temps record, mais aussi résister aux vents violents et aux cyclones.
Résister à la sécheresse, pareillement, est un défi annuellement renouvelé, tout comme échapper aux dents des rongeurs, des chèvres, vaches et autres porcs-épics, daims de la forêt.
N’oublions pas non plus les chenilles voraces et les miriades de sauterelles ravageuses !
Bref, c’est une lutte au quotidien que de grandir en terrain hostile.
Bien sûr que je m’apitoie aussi sur le sort de malheureux arbres sauvagement tronçonnés par des mains d’hommes.
Mais ; et même si cela ne remplacera jamais l’énorme bénéfice pour l’environnement d’un arbre vieux de 40 ans, la nature aura vite fait de reprendre le dessus.
Ici, les arbres et les végétaux, de manière générale, croissent bien plus rapidement qu’ailleurs.
Une petite revanche bien méritée pour survivre à l’hostilité de la forêt tropicale qui engloutit tout, c’est indéniable !
Bien à vous,
Isabelle
