« La machine qui fait Om »
07/05/2020 Bonjour à toutes et à tous,
Je suis passée à un autre genre d’activité ce matin-là.
P. nous a demandé, à B. et moi, de nous occuper de la machine à compresser.
Crunching qu’ils disent en anglais, parce que quand tu compresses des bouteilles en plastique, ça fait crac crac crac…
On remplit la bouche métallique de la machine avec différents matériaux préalablement triés dans des sacs en plastique blanc.
D’abord, le papier imprimé, 3 cubes compressés et liés, et ensuite, les journaux, un tout petit cube une fois compacté !
B. l’appelle la machine qui fait Om, car effectivement, elle vibre sur cette fréquence…
Ben oui, tout est méditation, pas nécessaire de se retirer du monde ou de s’enfermer seul·e dans le silence, dixit La Mère.
Après une première démonstration de B. je suis passée aux commandes.
Une fois le ventre de la machine rempli, d’abord contact, puis on actionne la manette vers le bas, et le gros verin descend.
Puis on surveille que la pression monte à 100, et là on relâche la manette, avant de couper le contact.
Ensuite, quand le volume nécessaire est atteint, il faut le lier manuellement par 3 fois, grâce à une autre manipulation.
Je regarde avec dédain les cafards qui essaient d’échapper de la solution finale ?
Mais ce pourrait être tout aussi bien des rats.
Quand on voit avec quelle frénésie ils déchiquettent toutes formes d’emballages pour y dénicher quelques subsistances…
Jetez, jetez, il en restera toujours quelque chose.
Ce matin-là, j’ai innocemment suggéré qu’on pourrait organiser des visites guidées et attractives de la déchetterie.
Avec un cadeau offert par exemple, en fin de présentation, pour remercier les visiteuses et visiteurs de leur passage.
Et bien sûr, au préalable soigneusement sélectionné par nos soins dans le tas d’immondices.
Car de trésors, il en regorge, bracelets, vêtements, CD, livres, sacs, vaisselle, ameublement… faites votre choix!
Bien à vous,
Isabelle