« La grande maison »
04/10/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Il ne savait pas si la personne dont nous parlions était l’enfant de la petite ou de la grande maison.
Comprenez, s’il était né de la première ou de l’autre épouse.
Voilà c’est comme cela qu’on parle de la polygamie pratiquée assez largement par nombre d’hommes ici, dans le Sud de l’Inde.
Et souvent au su et au vu de tout le monde, polygamie décomplexée.
Étrangement, renseignements pris, ça n’est pas toléré pour les femmes.
Je plains ces enfants issus de pères polygames, car eux-mêmes subiront le diktat de leurs pères.
Paraît-il que d’ailleurs l’un d’entre eux a renoncé à la liaison amoureuse qu’il entretenait avec une jeune personne non indienne.
Peu de temps après cette rupture il a épousé une femme de son milieu, la tradition et la face de la famille étaient sauvées…
Bien sûr, il n’y a pas qu’en Inde que sévit la tyrannie du patriarcat, encore lui.
Car pire encore, c’est sur la planète entière qu’il déverse son poison.
Je sais, c’est la deuxième fois que j’en parle en très peu de temps,
Mais je crois que tant qu’on n’aura pas éradiqué le patriarcat de la planète, justement, je ne pourrais jamais m’empêcher de m’indigner et de lutter contre.
Le patriarcat tue à petit feu, nombreuses sont celles et nombreux sont ceux qui en ont fait les frais.
Alors des fois, de guerre lasse, je me raccroche aux paroles de Mère qui a foi en la partie féminine de l’humanité pour changer le monde.
Changer, sauver… le programme est vaste et la tâche ardue, welcome to Auroville, votre programme yoga personnalisé vous attend.
Mais je préviens immédiatement que la chasse aux reines est un loisir encore trop jeune à introduire à Auroville…
Bien à vous,
Isabelle
