« La forêt de tous les dangers »
07/11/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Je crois bien qu’en deux jours j’ai testé la forêt de tous les dangers, attention, dans la forêt tropicale, ça ne rigole pas.
J’étais donc au téléphone avec un proche lorsque des cris d’oiseaux m’ont immédiatement mis la puce à l’oreille.
Bouge pas, je lui ai dit, aux piaillements que poussent les oiseaux, je suis sûre qu’il y a un serpent dans les parages !
Ça n’a pas loupé, une fois postée derrière la porte fenêtre j’ai immédiatement repéré la bête.
Impossible de le rater, me direz-vous, vue la taille du serpent…
Il était pile en face de moi, immobile, déroulé de tout son long, lorsque je vis soudain une mangouste s’enfuir.
Se battaient-ils, ou avaient-ils la même cible en vue ?
En tous cas, il demeura longtemps dans cette position et je n’eus aucune difficulté pour faire des photos.
Quant à la vidéo, dommage, j’ai appris à mes dépends qu’on ne pouvait pas filmer quand on est en communication.
Je l’aurais bien envoyée une fois de plus à mes proches, histoire de leur donner des sueurs froides !
En tous cas, le lendemain, c’est moi qui me suis faite des sueurs froides toute seule.
J’étais donc en train de rabattre les branches dégarnies des fleurs à l’entrée de l’épicerie, et j’avais pas mal avancé le boulot, repiquant les boutures au fur et à mesure.
Presque arrivée au bout de la plate bande, le nez toujours pointé vers le sol, j’ai entendu soudain un grand craquement.
Me relevant, j’ai cherché du regard à quel endroit du parking quelque chose avait pu être jeté ou heurté avec force.
Mais je ne distinguais absolument rien de suspect dans les alentours, pas même de vélo renversé ni de poubelle shootée par un véhicule.
Finissant mon tour d’horizon, je constatais avec effroi qu’une grosse branche morte était tombée de l’arbre, exactement là où dessous, 5 minutes plus tôt, je ramassais les fleurs coupées.
Je dus m’en approcher plus près pour vraiment réaliser ce dont à quoi je venais déchapper… terrifiant !
Si je n’avais de cesse de pester en silence contre les moustiques qui m’attaquaient de toute part, là je pense qu’on m’aurait, dans le meilleur des cas, entendue hurler dans tout le quartier !
Bien à vous,
Isabelle