« La bonne pluie de la nuit »
02/05/2023 Bonjour à toutes et à tous,
La bonne pluie de la nuit m’a tirée de mon sommeil vers 4:00 du matin et je l’ai béatement écoutée tomber durant plus d’une heure.
Après, j’ai du repiquer du nez, parce que je me souviens avoir parcouru les rues de la Presqu’île de Lyon en compagnie de ma sœur…
Même pas en rêve la rencontre, puisque ça fait des années que la communication est rompue et sans doute des décennies qu’on ne s’est pas baladé ensemble.
En tous cas, ce dont je me souviens bien, c’est que dans ce mode virtuel j’étais libérée de toute défensive et méfiance, agréable sensation !
Ayant travaillé la veille, 1er Mai, je me suis réjouis de ce jour de la pluie qui tombait toujours à 6:00 puis une heure après, car cela m’a évité la corvée d’arrosage au jardin.
Certes, je ne suis pas allée au Matrimandir non plus, mais vu l’état des routes en milieu de matinée, entre ornières et boue, aucun regret !
Voilà, le jardin aura reçu une dose maximale d’eau en quelques heures et paraît que ce n’est pas fini, alléluia !
Il m’a bien fallu cependant aller retirer ma livraison de fruits, légumes et oeufs de la ferme, en milieu de matinée.
Entre les routes barrées, les ronds-points fantômes, le chemin vélo éventré à coup de bulldozer en guise de déviation pour les bagnoles, ça faisait peur.
Surtout que ledit chemin, labouré depuis plusieurs jours déjà par les pneus également des bus et des deux-roues motorisés, s’était transformé en lac…
Heureusement, pour nous autres, vélos, il s’était formé une pseudo-digue au milieu de tout ça, que j’empruntais, toutes jambes tendues prêtes à contrebalancer en cas de glissements.
Au retour, j’ai même réussi à convoyer sans dégâts la douzaine d’oeufs de ma commande, une prouesse.
Grand merci en tous cas à notre généreuse nature qui pourvoit toujours à nos besoins.
J’ai hâte de retourner au jardin pour voir comment les arbres et autres arbustes ont tiré leur épingle du jeu et profiter de cette manne.
Ici, en Inde ça ne pousse pas à la même vitesse qu’en France, on pourrait presque voir les végétaux grandir à vue d’œil !
Bien à vous,
Isabelle