« J’entends des poules qui chantent en ville »
24/03/2017 Bonjour à toutes et à tous,
« – Deux ans avant, il avait fait un problème cardiaque, on lui avait donné des granulés… et deux ans après, ben voilà, il est mort… »
« – Bon, alors, tu gardes quel bouquet ?
– Les deux là ! Et toi tu as eu de ses nouvelles ?…
– Ben oui, ils lui ont enlevé des cailloux et un tas d’autres trucs aussi… »
Charmantes les conversations glanées ce matin sur le parking, tandis que j’attends dans ma voiture l’heure du prochain rendez-vous, tout en tricotant…
Oui, le 7ème Pussyhat est en cours de fabrication 😉
Après le 6ème en coton perlé rose dragée commandé par un monsieur.
Ben quoi ? C’est le printemps, alors on passe au p’tit bonnet de coton !
Le dernier est aussi en coton, mais rose vif, avis aux amatrices et amateurs, échange contre deux pelotes toujours d’actualité 😉
Pendant ce temps, j’entends des poules qui chantent en ville, quelque part dans un jardin.
Et je pense à ma vaisselle qui est restée dans l’évier, pas eu le temps de m’occuper de son cas avant de partir 🙁
Ah, vivement qu’on invente la téléportation, je serai vite allée la finir entre deux rendez-vous…
Enfin, c’est pas du temps de perdu, puisque je l’occupe à tricoter 😉
D’ailleurs, paraît aussi que c’est compliqué de trouver en ville un vétérinaire qui accepte de soigner des poules, tu parles d’une mode !
En parlant de soins, j’ai lu qu’un médecin italien secourant des migrant-e-s sur l’Île de Lampedusa a fait d’étranges constats.
Le docteur Pietro Bartólo interprète son propre rôle dans le film, tourné sur l’île, de l’italien Gianfranco Rosi Fuocoammare, primé Ours d’or de la Berlinale 2016.
Ainsi sauvé-e-s des mers, ont débarqué nombre de jeunes gens portant des cicatrices identiques sur le corps et de jeunes femmes arrivées momentanément stériles par traitement hormonal.
Les uns ont vendu un rein pour se payer le voyage, les autres sont cueillies dès leur arrivée en Europe par des réseaux de prostitution très bien organisés…
Bien à vous,
Isabelle