« Je suis mort qui qui dit mieux »
07/04/2018 Bonjour à toutes et à tous,
Hier je rigolais du temps qui passe.
Aujourd’hui j’ai une p’tite larme au fond du coeur.
Je suis mort qui qui dit mieux… chantait l’artiste de mes 15 ans, Jacques Higelin.
Ben oui, lui aussi.
N’empêche qu’il doit bien continuer à se marrer, parce que c’était pas un triste non plus 😉
Tu te rappelles comme au concert des Nuits de Fourvière on a bien rigolé vieux Crabouif ?
Et puis tu sais pas, j’ai bien encore pensé à toi, tiens pas plus tard qu’hier, dans la Petite chronique, alors que j’adressais un clin d’œil complice à ton antique pote Brigitte Fontaine.
Va savoir, p’têt qu’elle savait déjà la vieille…
Bon allez, on va pas se laisser abattre hein Jacquot 🙂
Juste un peu réécouter L’Amour sans même savoir ou Alertez les bébés qui ont tant inspiré les peintures et écritures de mes 20 ans…
Poète toujours tu resteras, jongleur de mots, cracheur de phrases, magicien du verbe.
C’était en été 1985, avec des enfants de plusieurs centres de vacances à la montagne ; La Toussuire, si ça rappelle quelque chose à quelqu’un·e, qui s’étaient réunis sous un grand chapiteau pour voir le cirque !
Et cette chanson, qui était sur toutes les lèvres de l’époque, s’est soudain élevée dans les airs, portée par des dizaines d’enfants heureux, un moment de grâce 🙂
Tiens justement, je les entends les enfants qui crient au-dehors, mais c’est de l’hindi, où donc avais-je la tête, je me suis emmêlée les souvenirs !
Oui, j’ai grandi d’années en années avec ta sensibilité à fleur de peau, tes cris d’amour ont pénétré mes chairs.
Maintenant tu m’as lâché la main, merci, je vais bien sur ma route sinueuse 😉
Bien à vous,
Isabelle