Petite chronique « Je suis au numéro 92…

« Je suis au numéro 92 »

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22/01/2025 Bonjour à toutes et à tous,

Je suis au numéro 92 - Crédit photo izart.fr
Je suis au numéro 92 – Crédit photo izart.fr

Lui, il a dit je suis au numéro 92, en arrivant devant le siège, et elle, elle a fait genre, je suis aussi au numéro 92.

Quand elle a sorti son téléphone, il lui a fait remarquer que c’était là-bas, la voiture 3, en lui indiquant du doigt le début du wagon.

Ah ouais… elle a dit, sans s’excuser et elle a refermé le chat noir qui dormait sur ses genoux, dans son panier de transport.

Elle a pris son sac, son manteau et son panier puis est allée s’installer juste un peu plus loin, sans changer de wagon, restant ainsi en première classe qui était certes, relativement déserte.

Bref ; comme d’hab depuis que je suis arrivée en France, n’ayant rien compris aux nouvelles réglementations, j’ai repris mon tricotage rose.

Car voilà, j’ai eu une commande spéciale, à savoir tricoter un 15e Pussyhat pour l’offrir à une jeune femme très engagée.

Vous vous souvenez de cette action féministe qui consiste à arborer un bonnet rose à oreilles de chat, et dont je vous ai déjà, justement, largement rabattu les oreilles ?

Nous voilà justement dans le vif du sujet, car je n’ai pas manqué de remarquer quelque chose de tout à fait nouveau pour moi, dans les rues de France.

Première grande surprise, c’est que les vélos, déclinés sous toutes leurs formes, et autres modes de déplacements doux, trotinettes, gyroroue ou gyropodes ont énormément modifié le paysage urbain.

Deuxièmement, et de ce fait, les femmes ont acquis une plus grande visibilité dans l’espace public, grâce à ces moyens de déplacement.

En effet, rien ne distingue visuellement et de loin, une conductrice d’un conducteur, enfermé·e·s dans la carcasse d’une voiture.

Par contre, à vélo, on reconnaît aisément une silhouette féminine qui pédale à vive allure ou gare son deux-roues pour effectuer une livraison.

Il semble effectivement que de nombreuses femmes de tous âges aient adopté récemment la bicyclette.

La moto, quant à elle, n’entre pas en compte dans les changements visibles sur la chaussée.

Toujours majoritairement conduite par des hommes, elle n’est, aujourd’hui, pas plus équitablement partagée entre la clientèle féminine et masculine.

Et voilà même que les vélos voyagent à leur tour en train, en tram ou en bus, quels changements inconcevables cinq ans plus tôt !

Bien à vous,

Isabelle

Isabelle alias Mam's
https://izart.fr
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