« Je ne voudrais pas être complice »
19/02/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Comprenez, je ne voudrais pas être complice d’un incendie dans la communauté où j’habite.
C’est pourquoi j’ai surtout répondu à la voisine que je ne pouvais me prononcer en faveur du créneau envisagé pour le brûlage de ses végétaux.
Ben oui, je ne connais pas les consignes à Auroville pour lutter contre la pollution liée au brûlage de végétaux, ni celles pour prévenir les risques d’incendie.
Alors, entendant frapper chez moi à vingt heures passées, j’ai pensé que la voisine voulait s’en entretenir avec moi.
Pas du tout, quand j’ai ouvert la porte, elle tenait sa casserole de pommes de terre et aubergines à la main, panne de gaz.
La cuisson des légumes a quand même pris plus de temps que les dix ou quinze minutes préconisées, et le ça va aller vite…
Alors c’est seulement vers vingt et une heure que j’ai pu lui porter ladite casserole, pour éviter de m’ébouillanter dans le noir, slalomant entre branches, trous et cailloux.
Quant au supposé feu, je fus une fois de plus assurée que sa mise en œuvre se ferait avec prudence.
Je ne sais si c’est le fait de mes inquiétudes ou d’un agenda contrarié, mais il n’y eût ni feu ni flamme ce jour-là..
Et c’est tant mieux, parce que sillonnant à vélo les chemins des villages alentours, le lendemain, je croisais un camion de pompiers qui luttait contre un feu en bordure de route…
Bien à vous,
Isabelle