« Je ne l’ai dit à personne »
12/12/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Surtout, je ne l’ai dit à personne, et me suis contentée de retourner là où je les avais vues s’envoler deux jours plus tôt.
Et cette fois, sans les effrayer, j’ai doucement avancé mon téléphone pour faire une photo, précisément la photo que je rêvais de faire.
Là, c’était des petites roussettes à nez court, mais dans un autre de mes jardins, deux ans plus tôt, j’avais vu s’envoler une autre variété de chauve-souris.
Manque de chance, cette première fois elles avaient été autant surprises que nous, et personne n’avait pu faire de cliché.
Donc quand j’ai vu s’enfuir ces petites bêtes tout récemment, je me suis dit que cette fois je n’allais pas les rater.
Effectivement, je les ai retrouvées accrochées aux feuilles de bananiers exactement là où je les avais repérées.
J’etais tellement contente, et de les avoir prises en photo, et de les savoir en sécurité dans les bananiers que j’avais moi-même plantés.
Espérons que les prochaines grosses pluies annoncées ne viendront pas les déloger.
Mais elles avaient, de toute évidence, résisté au récent cyclone, donc pas d’inquiétudes majeures.
Le plus grand danger résiderait plutôt, une fois de plus, dans l’intervention humaine.
Alors, je ne l’ai dit à personne, tout en espérant que nul ne se rende compte que quelque chose se passait.
J’irai en secret, la prochaine fois et d’autres fois encore, m’assurer que mes protégées vont bien.
J’ai appris cela aussi ici, la rétention d’information fait partie du bien-être collectif.
Inutile de se répandre en blabla aussi inutiles que bruyants, en énergies dispersées, en espoirs déçus et en illusions perdues.
Se taire et se taire et s’en satisfaire, le grand calme s’installe.
Bien à vous,
Isabelle