« Je me dope à Mozart »
08/10/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Je me dope à Mozart parce que mon corps et mon esprit tout entier me l’ont réclamé pour retrouver la paix intérieure et extérieure.
J’ai comme eu l’impression d’avoir touché le fond de la piscine, et dans l’obscurité, une magnifique énergie m’a propulsée vers la lumière de la surface.
Il faut dire aussi que dans le marasme ambiant, j’ai croisé de belles âmes avec lesquelles nous avons établi une autre connexion.
Tant pis si nous laissons des gens et des choses derrière, ainsi va le mouvement de la vie qui parfois nous surprend mais jamais ne nous abandonne, tant pis donc pour les autres.
Etre en harmonie avec soi-même, c’est se respecter et s’écouter, ne pas contraindre son corps ou son esprit sous peine d’endommager le bel ouvrage.
Alors aujourd’hui je respire mieux, et la lucarne de lumière s’est peu à peu ouverte sur une grande baie inondée de soleil.
Le temps passe, les cellules se régénèrent et apportent du nouveau pour nourrir le corps et l’esprit, le passé est parti en lambeaux, c’est de la vieille histoire déjà.
Quand se déchaîne l’orage, on courbe le dos, place au silence intérieur, au vide autour de soi.
Lorsque le mal a fini de passer, le soleil revient, on oublie les peines et on prend l’autre route qui s’offre à nous après l’orage.
Combien de fois ai-je écouté, et durant plusieurs jours, cette œuvre K477 en do mineur de Mozart qui me transcende et me guérit tout à la fois ?
J’ai fait quelques recherches à son sujet et c’est presque sans surprise que j’ai appris l’emploi d’une formule empruntée au chant grégorien dans cette pièce.
On y trouve à la fois de la solennité et de la gravité, à la profondeur émotionnelle du ton mineur répond un ton majeur final, une lueur d’espoir brille au bout du tunnel.
Jamais je ne me lasserai d’écouter Mozart.
Soudain je me souviens avoir écouté jadis le Requiem des dizaines et des dizaines, certainement des centaines de fois, jusqu’à complète guérison…
La musique a toujours été la meilleure réponse à tous mes maux, même si je n’en écoute plus du tout.
De même, je ne lis plus non plus, principalement par manque de temps, certes, mais aussi par choix pour me consacrer à autre chose, l’écriture au quotidien principalement.
Tout comme j’ai aussi arrêté de peindre et de dessiner un jour, sans regret, après m’y être longtemps adonnée avec bonheur.
Mais voilà, suite à tant de choses et d’autres pratiquées, quoi de plus normal que de vouloir continuer à vivre l’excitation de nouvelles expériences ?
C’est le sentiment de cet immense possible qui résonne si fort en moi, à Auroville, et l’expérience est à la hauteur du challenge pour qui accepte de répondre à l’invitation.
Bien à vous,
Isabelle