« Je les ai enfin vus »
23/11/2014 Bonjour à toutes et à tous,
Je les ai enfin vus sur scène !
Grosse frustration la veille, lorsque mes amis confortablement installés à l’intérieur m’ont envoyé un sms en cata : Vite, il reste UNE place devant nous…
Et ben trop tard, il parait que nous étions une cinquantaine à nous cogner aux portes de l’auditorium…
Bon, j’ai quand même fait quelque chose de très intéressant au théâtre, en attendant de retrouver mes amis à la sortie du concert, je vous raconterai.
Mais n’empêche que j’étais un peu frustrée de n’avoir pu applaudir Sammy Decoster en concert.
Avec la participation de Mathieu Denis à la contrebasse, de la Classe de Musiques actuelles et d’une Chorale du Conservatoire de musique de Villefranche sur Saône (69).
Heureusement qu’il restait un plan B pour le voir, et même si ce n’était pas à côté, tant pis, je l’ai fait !
Me voilà donc 30 mn avant le début du concert, sur la Place de l’église d’Arnas (69).
Le temps d’admirer le beau coq qui se dresse sur le monument aux morts.
Tiens, ils n’ont pas mis un poilu armé d’un bras vengeur ici…
Entrée sur scène des artistes, sous les applaudissements des 250 personnes qui ont pris place pour le concert.
Les choristes tout sourire dans leurs tenues années 50 donnent d’emblée le ton du spectacle, haut en couleurs et en sonorités.
Sammy Decoster annonce, en adéquation avec le lieu, un petit changement de répertoire, un peu moins Rock’n’Roll que la veille, quoi que…
Mes chanceux de voisins ont déjà assisté à la séance d’hier, et ils récidivent tant le spectacle les a emballés, no comment.
Guitare, batterie, contrebasse, la formation musicale, bien que minimaliste, est d’un professionnalisme et d’une efficacité extrêmes.
Les musiciens sont en phase, chaque phrase sonne juste et répond aux appels du maître de cérémonie.
La voix de Sammy Decoster, alors de concert avec celles des choristes, s’envole hors des sentiers battus, sur des mélodies audacieusement composées.
C’est vraiment cette belle liberté vocale, cette belle inspiration qui m’ont faites retenir son nom, un jour sur les ondes.
Au fur et à mesure du concert, dans les mots, dans les notes et dans le geste, voici que je vois soudain poindre celui que je n’ai de cesse d’admirer depuis des décennies : Jacques Higelin !
Hommage à ces créateurs de bonheur.
Bien à vous,
Isabelle