« Je bave donc je dors »
21/08/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Je bave donc je dors, oui, la bave c’est un bon indice quand je me pose la question de savoir si j’ai dormi ou non pendant ma sieste.
En général je m’assoupis pendant 10 mn, quand j’ai le temps, mais entre le moment où je ferme les yeux et celui où j’émerge, bien souvent c’est le trou noir.
Alors je ne sais même pas si j’ai dormi, aucun souvenir… et c’est là qu’entre en jeu la bave !
Je regarde mon dessus de lit, exactement là où était posée ma bouche, je dors sur le ventre, et le petit rond caractéristique me renseigne immédiatement sur la chose.
Un petit rond, c’est positif, pas de petit rond, c’est négatif : j’ai rêvé que je dormais sans avoir dormi, élémentaire.
Mais j’avoue que ces dix minutes de sieste sont si intenses, que parfois je me réveille complètement déphasée mais aussi complètement régénérée, et c’est le principal.
Surtout en ces phases de pleine lune, j’avoue qu’elle influence énormément l’énergie de mon corps, ainsi que mes jours et nuits.
Alors si je peux fermer les yeux un court instant en milieu de journée, je suis vraiment plus efficace dans l’après-midi.
Sans cela, il m’arrive en fin de journée de piquer du nez sur ma tablette ou sur mon téléphone sans plus savoir ce que je lis ou écris, ça devient grave…
Le pire, c’est que plus je traîne de la fatigue, plus j’accumule du retard parce que mon efficacité s’en ressent.
Dans ces cas-là , virage à 180°, ma recette depuis toujours c’est de mettre un grand coup de collier pour finir ce qui doit l’être, et… reprendre mes nuits normalement.
Petit à petit, je commence à grignoter sur cette accumulation, et à un moment, ouf, je suis en phase avec mon sommeil.
Comment je le sais ?
Facile, le matin je suis d’équerre au réveil, et non pas fatiguée comme au coucher…
Parce que mon corps, allez savoir pourquoi, il se réveille automatiquement entre 5:45 et 6:45, pas moyen de faire durer le sommeil, même sans réveil.
J’envierais presque un ami qui lui, le dimanche, me dit dormir jusqu’à midi sans problème !
Bon, on va pas se refaire, j’ai qu’à me coucher plus tôt, refrain rabâché de mes 10 à 16 ans, âge du départ de la maison.
Ma mère, la pauvre, elle croyait que j’étais sur mes devoirs, alors que je profitais du monde du silence pour me ressourcer, dans la magie de la nuit, loin du brouhaha des grouillants.
Bien à vous,
Isabelle