« J’avais pas la motiv »
05/03/2016 Bonjour à toutes et à tous,
J’avais pas la motiv quand S. m’a appelée ce matin, pour aller faire la balade avec elle, dans les hauteurs de Fourvière…
Mais alors vraiment pas : du boulot par dessus la tête, la météo plus que frileuse et pas de participants inscrits la veille.
Si ce n’est que devant son insistance j’ai fini par céder et la rejoindre en début d’ap, non sans avoir rongé mon frein sur la corniche de Saint Didier, derrière un car qui stoppait à tous les arrêts…
Aussitôt engouffrée dans sa voiture, nous avons rejoint en hâte le groupe qui s’abritait sous le porche de la gare Saint Paul… sacrée balade en prévision 🙁
Mais j’avoue que l’équipe est toujours si sympa à retrouver qu’en général je ne bougonne pas bien longtemps…
Surtout qu’en passant devant la Villa Florentine, R. eut la bonne idée de suggérer que nous nous arrêtâmes pour y prendre le thé, offert par S. évidemment 🙂
La petite plaisanterie me mit de bonne humeur, et après avoir consulté la carte et les tarifs tous ensemble, nous reprîmes la route à travers les ruelles puis les jardins de Fourvière.
Et grâce aux connaissances de O. qui était de la partie ce jour-là, la visite n’en était que plus pittoresque, d’anecdotes en vestiges d’aqueducs, nous arrivâmes alors au top du top…
Le Fourvière Hôtel trônait face à nous, dans le bâtiment totalement restauré de l’ancien couvent de la Visitation édifié par Bossan en 1854.
Nous n’aurions jamais pu pénétrer à l’intérieur de l’hôtel et en admirer le cloître ainsi que les nombreuses salles de restauration, si O. n’avait eu dans son réseau les bonnes relations…
Une fois de plus, le rêve de poser ma valise à l’hôtel m’a envahie.
Mais cela m’a ramenée à la réalité bien plus cruellement, car en matière de valises, j’en ai posé de bien lourdes ces derniers mois 🙁
Soudain, un compte à rebours s’est amorcé dans ma tête, laissant place à une grande lassitude.
J’ai alors eu une grande envie… de me la couler douce 🙂
Et je me suis prise à rêver d’horizon et de rythme nouveaux pour un, deux ou allez… trois jours, peinarde au fond d’un grand lit garni de draps frais et d’une couette moelleuse… ah oui…
Je rajouterais bien un déjeuner partagé dans la douceur de la véranda et… hum… un dîner sous les ogives de brique, avec vue sur le cloître, baigné des dernières clartés du jour.
Bon, si mon projet vous tente, suis prête à partager.
C’est ça… on verra quoi ensemble 😉
Bien à vous,
Isabelle