« Jamais sans mon crapaud »
03/04/2021 Bonjour à toutes et à tous,
Jamais sans mon crapaud… c’était écrit que quoi qu’il arrive, nous ferions équipe jusqu’au bout.
Pas comme mon lacheur d’iguane qui avait définitivement déserté la maison.
Bon faut dire que durant ma courte absence en France, le papayer avait fait un malaise et s’était tout déplumé.
Comprenez, il avait perdu toutes ses feuilles, donc plus aucun abri pour la nuit à offrir à mon reptile préféré…
Procédant alors à la transhumance de tous mes pots de fleurs, un gros crapaud bondit de l’un d’eux.In
Bon tu fais quoi toi, tu viens avec nous ou tu restes ici que je lui ai demandais.
Je vous rappelle que j’ai déménagé à exactement une minute de l’adresse précédente.
Il aurait pu facilement refaire sa vie dans la nature environnante.
Après deux ou trois tentatives pour le faire entrer dans un seau, afin ne pas avoir à le manipuler, j’abandonnais en concluant qu’il préférait rester là.
Alors que je jetais un dernier coup d’œil dans la chambre vide, qui ne voyais-je pas blotti derrière la porte d’entrée grande ouverte ?
Ok c’est bon j’ai compris, fis-je, en le faisant monter dans résistance cette fois, dans un seau.
Aussitôt je le remettais dans un de mes pots déjà en places, et après quelques secondes d’étonnement, il s’enfuit bien vite à l’abri.
L’après-midi j’en avais fini avec tous mes arrangements de fleurs, cactées et autres arbres qui avaient également fait le déplacement.
Me restait alors tous les travaux d’arrosage, phase d’autant plus importante que je ne l’avais pas fait la veille pour éviter de trimballer trop de poids.
Et lorsque tout fut abondamment arrosé j’entendis soudain un petit bruit bien familier.
Mon ami crapaud coassait de plaisir.
Voilà, c’est ça le sens de la nature… et de la mission accomplie !
Le soir, en allant prendre de l’eau à la cruche, j’eus une bonne surprise.
Sur le terrasse, je devinais bien mon gros pataud de crapeau que rejoignit immédiatement un autre individu de la même espèce.
A peine arrivé, mon vieil ami n’avait pas perdu le Nord et déjà noué des contacts locaux, c’est pas beau ça ?
Ben voilà, vivons comme des crapauds, cet animal si sociable !
Bien à vous,
Isabelle