« Jamais sans ma bouilloire »
04/11/2022 Bonjour à toutes et à tous,
C’est dit, jamais sans ma bouilloire !
Ce jour-là, tout en pédalant sous la pluie, je me demandais si mon problème d’eau allait être réglé.
Ben oui, ça faisait deux fois que je me réjouissais de prendre une douche chaude.
La première fois c’était après l’effort au travail, suivi d’une grosse averse en rentrant.
La seconde fois, c’était le lendemain au réveil, puisque la veille l’eau chaude n’était pas au rendez-vous
N’ayant pas plus de chance donc le matin, j’exposais donc le problème à la personne compétente.
Et en rentrant ce jour-là, sous une pluie battante, j’imaginais vraiment que mon problème serait réglé.
Ah enfin, la douche chaude !
Mais à peine arrivée, la personne compétente-bis m’expliqua que l’eau était chauffée solairement au moyen de tubes sur le toit.
Ah d’accord, et ?
Et bien vu qu’il pleuvait depuis deux jours, il n’y avait donc pas de soleil pour… chauffer l’eau.
Ah d’accord, et y’a pas de cumulus pour prendre le relai sinon ?
Ben non…
Qu’à cela ne tienne, j’avais un plan B sous la forme de ma fidèle bouilloire.
Je ferai chauffer deux litres d’eau, et mélangés à la froide, ce sera douche à l’ancienne, parfait !
Non mais je l’aurai ma douche chaude, c’était mal me connaître !
J’ai alors rempli ma bouilloire comme prévu, l’ai insérée sur le socle
Puis j’ai mis l’interrupteur mural en position ON, et fait de même avec le bouton de la bouilloire.
Rien.
Il ne s’est rien passé.
Coupure d’électricité.
Qu’à cela ne tienne, j’ai tout laissé comme ça et commencé à éplucher ma papaye que je comptais manger en dessert, mélangée à du yahourt.
Et puis tout à coup, toc, a fait la bouilloire.
Elle s’est éclairée de bleu et l’eau a commencé à chanter.
Ni une ni deux, j’ai tout posé, pris des dessous propres et au second toc de la bouilloire, j’ai versé tout le contenu dans un seau.
Pendant que je faisais mon mélange avec l’eau froide, pas trop hein surtout, j’ai remis deux litres d’eau à chauffer.
Et puis j’ai savouré le bonheur de me faire couler de l’eau chaude sur la peau, enfin !
Après m’être savonnée, vous connaissez ma théorie en la matière, je me suis rincée avec tout autant de bonheur.
Au troisième toc de la bouilloire, j’ai su que ces deux litres là, ce serait cadeau.
Cadeau après l’attente, cadeau après le froid, cadeau après la fatigue, cadeau après la pluie.
Et ben oui, en prenant votre douche ce soir, savourez donc le bonheur d’avoir l’eau chaude courante et sans compter au robinet…
Bien à vous,
Isabelle