Petite chronique « Jamais partir le ventre vide…

« Jamais partir le ventre vide » 

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04/10/2024 Bonjour à toutes et à tous, 

Jamais partir le ventre vide - Crédit photo izart.fr
Jamais partir le ventre vide – Crédit photo izart.fr

Ne jamais partir le ventre vide, c’est la règle d’or ici en Inde, parce que lorsque tu pars, c’est d’accord, mais tu ne sais jamais quand tu vas revenir. 

Des fois, ce n’était pas prévu au programme, mais tu peux avoir changé de vélo ou pire crevé, traversé des torrents de boue et couru de bureaux en bureaux.

Ce matin là, j’avais quand même fait tourner une machine à laver pour étendre mes draps avant de partir, histoire de les retrouver secs ce soir. 

Puis j’ai déposé comme prévu mon vélo pour l’entretien mensuel, tout en prévenant que je reviendrai le chercher comme d’habitude, ayant quelque chose à faire entre-temps.

Puis ce fut le tour de mon dossier à rendre complet dans le service adéquat.

Mais là nous nous sommes rendus compte, à la réception, qu’il y avait eu une erreur de document photocopié.

Je suis donc retournée au service de l’impression pour réclamer ce document puis ai remonté les escaliers quatre à quatre.

Mon dossier étant donc complet de chez complet, record battu de rapidité pour avoir rassemblé le tout en trois jours, je pouvais au moins me féliciter de ça.

Copie du passeport, de la page du visa, copie du visa en cours, du certificat de travail, du contrat de logement, de l’AADHAAR card plus feuille de renseignements, tout était là.

Cela m’a permis, entre autre, de constater que je n’avais jamais imprimé mon dernier visa, lorsque j’ai cherché un moment la copie papier avant de me rendre à l’évidence…

Bref, tout a été pointé et validé et je le suis alors rendue dans un autre bureau avec ma liasse de documents qui ont fait l’objet d’une deuxième vérification et validation.

Affaire à suivre, que je me suis dit en remplissant une dernière fiche de renseignements, avant de tourner les talons.

La dame à l’accueil m’a fait remarquer que ma signature était simple et facile à reproduire, quelle drôle d’idée !

Quand à midi trente je suis arrivée à pied au magasin pour récupérer mon vélo, j’ai vu le mecano qui, faisant un tour avec, m’adressa un petit signe de tête.

Je pensais enfin aller manger lorsque le gars de l’accueil m’apprit qu’il y avait un problème important à réparer sur mon vélo et qu’il ne serait pas prêt avant… le lendemain.

Ni une ni deux, je suis passée de l’accueil au bureau puis à l’atelier et me suis entretenue avec l’autre mécano, celui qui rigolait tellement qu’il ne m’a pas entendue arriver…

Après qu’il m’eût expliqué en détail ce qu’il fallait réparer sur mon vélo, je l’informais que je viendrai chercher ce dernier à quatre heures, point barre.

A quatre heures , j’ai déposé le vélo de remplacement et récupéré le mien qui était prêt, comme m’annonçait fièrement le gars à l’accueil.

Prêt depuis combien de temps, je l’ignore, car bien évidemment, comme d’habitude, personne ne m’avait prévenue par email ou WhatsApp.

Je suis repartie avec mon vélo lorsque je remarquais soudain, en cours de route, que mon rétroviseur droit avait encore fait les frais d’un balourd de service, bref…

Bien à vous,

Isabelle

Isabelle alias Mam's
https://izart.fr
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