Petite chronique « J’aime Pondy à petite dose…

« J’aime Pondy à petite dose »

03/01/2020 Bonjour à toutes et tous,

Vous avez aimé :

J’aime Pondy oui, mais j’aime Pondy à petite dose !

Ce jour-là, nous étions donc parti·e·s en ville, à la recherche d’un endroit pour déjeuner parce qu’aux alentours tout était fermé, jour férié oblige.

A Pondy, vers 13:00, nous fîmes une première halte dans un petit restau très sympa, à l’étage, Canteen 18.

Exactement le genre d’endroit qu’on aimerait bien habiter, avec petit balcon fleuri donnant sur ruelle calme entre deux grandes artères 😉

Et simplement décoré avec goût par une ou un amatrice/teur de blues et de jazz, anciennes affiches de concerts à l’appui.

Le repas était très bon, le service des plus agréables et l’endroit encore quasi désert, what else pour qui connaît le fourmillement de Pondy ?

Après quelques courses, ce fut tea-time et profiter, par la même occasion, de la bonne connexion pour ouvrir nos PC.

Joli cadre là-aussi, bonnes prestations, le premier hic fut que, cherchant les toilettes, il me fut répondu… qu’il n’y avait pas 🙁

Qu’à cela ne tienne, J., GPS en main m’indiqua où se trouvaient les toilettes publiques les plus proches.

« – Première à gauche, droit sur La Promenade et là tu remontes le front de mer sur la droite, c’est là !
– Oh ben écoutes, je prends rien, bien plus pratique. Tu crois pas qu’il y aura trop de monde en ce jour de l’an ?
– Oh mais non, tranquille, des toilettes publiques, en plus y’a le côté femme séparé du côté homme ! »

A peine avais-je pris à gauche du restaurant, qu’un moustachu du cru, prêt à enfourcher sa moto me susurra quelques paroles incompréhensibles.

Mais sur un ton suffisamment explicite.

Ça commençait bien… mal 🙁

Je crois que seule une femme peut comprendre l’envie irrépressible de revenir dans la minute qui suit au bras d’un grand costaud…

« – Pardon, vous disiez, il y a une minute… j’ai mal entendu ??? »

Bref, j’ai remonté du mieux possible la foule de mamans, de papas, d’enfants, de vendeuses, de tatis, de grands-pères et de grands-mères.

Et sur La Promenade, le flot était plus dense encore, slalom entre les pieds, les roues, les pattes, les crottes, les papiers et les bouteilles.

La fête, visiblement, était passée par là, et les ouvrières chargées du ménage n’abondaient plus tant il s’en déversait autant qu’elles en ramassaient…

J’arrivais enfin devant le petit square peuplé de tout un univers à deux et à quatre pattes qui abrite les Toilettes Publiques.

Côté femmes sur la gauche, côté homme sur la droite, et un peu de monde qui attend dehors.

Le second hic, et non des moindres, fut que j’étais partie les mains dans les poches.

Pay Toilet y’avait de peint en gros sur les murs jaunes…

J’ai respiré un grand coup avant de refaire le chemin inverse.

Et là j’ai pensé que la femme avait bien mal été programmée pour ne pas avoir une vessie de rechange dans son sac à main.

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Tout cela nous emmena à un troisième établissement pour y retrouver un ami.

Puis à un quatrième pour aller dîner ensemble tous quatre, avant de rentrer en moto dans la nuit noire.

Ça s’appelle démarrer l’année sur les chapeaux de roues 😉

Bien à vous,

Isabelle

Isabelle alias Mam's
https://izart.fr
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