« J’ai perdu mon sac »
05/03/2023 Bonjour à toutes et à tous,
J’ai perdu mon sac ! dit-elle en revenant se garer à la hâte sur le parking.
Ah merde… tu l’as peut-être laissé à la cantine ? Je vais demander aux caisses, lui répondis-je.
Rien, ni à la cantine, ni aux caisses.
Elle suppose qu’on le lui a volé sur le parking pendant qu’elle déjeunait.
A moins que ce ne soit à Pondy d’où elle venait, après avoir fait le marché, même qu’elle s’était attrapée avec une vendeuse.
Tiens, si ça se peut, elle s’est même vengée, va savoir…
Qu’y avait-il dans son sac ?
Oh juste quelques oranges, justement achetées sur le marché à cette dame pas sympa, plus un bel ananas.
Et dans le porte-monnaie… pas grand chose… aucun document officiel, juste des copies mais heureusement, avec son adresse dessus.
Dommage pour le porte-monnaie, elle l’aimait bien, mais aurait effectivement la chance d’en retrouver un autre au Free Store comme je le lui suggère.
Après, elle a acheté deux cartons à peindre, qui eux, étaient restés fixés sur le porte-bagages.
Ah oui… et deux culottes aussi… me dit-elle en faisant le geste d’en ajuster une à la taille.
Tu parles, c’était l’occasion parce qu’elle y va une fois par an à Pondy… ben tant pis pour les culottes, elles profiterons bien à quelqu’une !
Oh zut, elle avait aussi acheté des prises électriques en emportant le modèle… comment elle va faire sans, du coup ?
Allez, elle repart parce que ce n’est pas grave et qu’elle n’a pas envie de passer en plus à la police pour faire une déclaration, ça va encore durer des heures…
Ne t’inquiète pas, que je lui glisse en repartant, je suis sûre que là-haut ils vont faire quelque chose pour ton sac, tu vas voir, allez on se connecte.
Je pense à tout ça, en rentrant, je voudrais même lui envoyer un message tellement que je suis désolée pour elle.
Elle ne m’en laisse pas le temps et me devance.
Son sac l’attendait chez l’amie à laquelle elle avait rendu visite juste avant d’aller déjeuner…
Avec les papiers, l’ananas, les oranges, les prises et les culottes, ouf !
Bien à vous,
Isabelle
