Petite chronique « J’ai maudit la Bakery…

« J’ai maudit la Bakery »

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17/11/2024 Bonjour à toutes et à tous,

J'ai maudit la Bakery - Crédit photo izart.fr
J’ai maudit la Bakery – Crédit photo izart.fr

Une fois arrivée sur place et les renseignements pris, j’ai maudit la Bakery puisqu’il n’y avait rien de changé au calendrier.

Ni jour férié, ni fermeture exceptionnelle qui puisse modifier les jours d‘ouverture de la boulangerie, comme je l’ai cru un moment.

Rien ne justifiait donc que mon compte soit débité du prix d’un pain le samedi plutôt que le lundi, habituellement.

C’est simplement que les managers avaient décidé de procéder au prélèvement par anticipation.

Pratiquement donc, tu viens donc toujours chercher ton pain frais le lundi, mais tu le paies le vendredi et ton compte est débité le samedi.

Cherchez pas la logique là-dedans, y’en a pas, c’est un mode de fonctionnement typiquement Made in India.

Il y a tant de choses qui ne correspondent pas à la logique western, alors il faut le prendre tel que.

Le pire, c’est que si vous posez la question à une personne locale, à savoir pourquoi elle accomplit ou pas telle ou telle chose, bien souvent elle ne le sait pas elle-même.

J’ai aussi découvert que nombres d’actes à faire ou à ne pas faire étaient régis par de la superstition.

Par deux fois, par exemple, j’ai entendu dire qu’un jeune homme qui allait se marier ne devait pas couper de bananiers.

Le problème, c’est que personne n’a été en mesure de m’expliquer durant combien de temps avant le mariage, d’années devrais-je dire, il devait s’abstenir de cet acte.

Ni pourquoi du reste.

Je connais un jeune pour lequel cela dure depuis deux ans, et visiblement, la coutume se pratique dans certains villages et pas dans d’autres.

Bref, n’étant ni superstitieuse ni calée sur un quelconque calendrier qui indique les bons et les mauvais jours et heures pour accomplir le quotidien, cela ne me préoccupe guère.

Sur le retour, j’ai quand même remercié le ciel d’être passée entre deux averses, pédalant à toute vitesse pour aller enfin m’occuper au jardin.

Une fois fini là-bas, lorsque des amis croisés en chemin m’ont proposé de partager leur déjeuner, je ne me suis pas faite prier, j’avais l’estomac dans les talons… et pas de pain.

Bien à vous,

Isabelle

Isabelle alias Mam's
https://izart.fr
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