« J’ai encore dit sorry à l’employé »
21/04/2019 Bonjour à toutes et à tous,
J’ai encore dit sorry à l’employé qui venait faire le ménage après mon passage aux toilettes.
J’arrive pas à dire excusez-moi en français…
Cherchez l’erreur, je dois toujours être en plein décalage peu après mon arrivée.
Peut être suis-je aussi perturbée d’avoir pris l’ascenseur pour descendre d’un niveau.
Puis remonter les deux autres à pieds par l’escalier jaune pour atteindre les toilettes de la plate forme en face de moi !
Heureusement que les amis SNCF étaient là pour me renseigner et s’excuser de l’astuce foireuse…
Faut dire que j’avais un sac à dos et à la main une valise cabine mais par chance elle était légère.
Ah par contre, pour 0.80€ j’avais un chouette décor boisé pour satisfaire mes petits besoins.
Bon sauf qu’il était dans mon dos, difficile d’admirer en faisant autre chose ☹️
Et que cependant le glouglou de la chasse d’eau n’avait rien à envier aux flots supposés de la rivière sur le poster.
Bref, j’ai pris le Ouigo chez Mickey à Marne la Vallée pour regagner Lyon, seconde étape de mon (re)tour français.
Et même profité du soleil sur un banc en bois bien dur certes… mais au soleil.
Ah parce que ça caille dites donc dans l’hexagone, 2° le matin à Paris 🙁
J’ai quitté un peu trop tôt la chaleur tropicale…
Des sachets de chips en plastique jonchent le sol et ça rappellerait presque l’Inde, même ici si c’est moins flagrant.
Tout comme les gosses français qui ont l’obésité en commun avec les gosses des pub à la télé indienne.
Les biberons remplis de coca et les vêtements tout tachés ça doit en outre faire partie du trousseau disneysien.
Des petites filles en anorak trop grands rêvent en tourbillonnant avec une Barbie toute neuve dans la main.
Les sacs H&M aussi sont tout neufs, Mickey oblige.
Et puis j’ai fait la bête quand la dame en bleu au contrôle des billets m’a dit vous n’avez pas pris l’option ?
« – L’option de quoi ?
– Pour votre valise…
– Ben c’est une valise cabine !?
– Bon… allez voir avec mon collègue là »
Alors je suis arrivée devant le collègue-là qui m’a demandé pourquoi je venais le voir ?
« – Ben je ne sais pas c’est la dame qui m’a dit de venir vous voir.
– Votre valise peut être… faites voir ?
– Ben je sais pas…
– Ah non mais elle passe votre valise ! Vous pouvez la mettre dans le casier là ? »
Enfin comme il fallait la lever et la porter dans le gabarit, j’ai re-fait la bête, ça me connaît…
« – Non mais pas besoin, c’est bon… allez-y, elle passe !
– Merci Monsieur ?«
Bien à vous,
Isabelle
