« J’ai emmené ma valise à la Poste indienne »
11/01/2019 Bonjour à toutes et à tous,
La journée démarrait bien.
La voisine du dessus s’était faite voler sa moto la veille.
Stationnée devant l’établissement de nuit où se déroulait sa soirée.
Nous nous sommes croisées dans le couloir de l’immeuble.
Au moment même, j’ai emmené ma valise à la Poste.
Pour la deuxième fois.
Parce que moi, la veille, je m’étais déjà pointée avec J. quinze minutes avant la fermeture de l’agence postale.
Mais ce n’était pas assez tôt du goût des employé.e.s.
Donc nous avons tout ramené au duplex, bien évidemment sur la moto de J., à l’indienne…
Donc ce matin-là, nous voilà de retour à la Poste, déposés par un rickshaw parce que nous avons une valise plus un carton à expédier.
Beaucoup de personnes se pressent déjà à l’ouverture.
Ah oui, parce qu’ici, je vous avais déjà raconté, les paquets doivent être tous emballés avant expédition.
Oui oui c’est ça, emballés de tissu pur coton cousu main.
De plus, vous devez ouvrir tous les cartons dans les cartons pour justifier de leur contenu.
Et ainsi prouver que celui-ci ne correspond pas à la photo sur l’emballage.
Surtout si sur la photo ce sont des pièces informatiques…
Donc nous avons tout déballé le premier colis sur le carrelage du bureau de poste.
Et attendu ensuite la suite des instructions dans un coin, normal…
Pendant ce temps, J. est parti se renseigner auprès d’un privé qui s’occupe de l’acheminement de colis.
Les gens lui déposent en vrac leurs sacs de courses ou de déménagements, et il s’occupe de tout.
Pratique très courante chez les indienne·s, plus cool, peu de frais, le prestataire vous évite néanmoins la crise de nerf.
Comme la française devant nous qui était alors en train de péter un câble avec des formulaires qu’on lui demandait en 4 exemplaires.
Plus une copie de son passeport… non, il n’y a pas de photocopieur à la Poste.
Bref, nous on a vite tout remballé et repris un rickshaw avec valise et carton pour aller chez le privé.
Et là, miracle le monsieur s’occupe de tout, y compris de remplir les formulaires et d’acheminer les colis !
Y compris de remplir un carton aux dimensions réglementaires avec le contenu de ma valise pour payer moins cher.
Et de plus repartir les poids dans nos deux contenants pour ne pas dépasser les tranches de prix.
Je crois rêver…
Nous en profitons pour échanger au sujet des différentes denrées alimentaires que j’expédie.
Et oui, pas facile de trouver des Chana Dal ou du Tulsi en France !
Bon, la mauvaise nouvelle c’est que ma valise va finir sa vie ici en Inde.
D’ailleurs, pour la prochaine, je ne vais regarder ni la marque, ni la couleur, ni l’esthétique, mais uniquement le poids.
Tiens, peut être même que je vais me la faire offrir, merci de m’en souffler l’idée J. !
Ah oui, j’ai oublié de vous dire qu’il a aussi fallu trouver une banque approvisionnée pour faire un retrait et régler l’artisan.
Certes ici, comme encore presque de partout en Inde, on n’encaisse que du cash 🙂
Bien à vous,
Isabelle
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