« J’ai besoin de vous ! »
27/10/2014 Bonjour à toutes et à tous, (Mis à jour le 15/09/2016)
Aujourd’hui c’est Nicolas Hulot, hier c’était Greenpeace et TerraEco.
Il y a deux jours, c’était Santé Nature Innovation, Réseau Sortir du Nucléaire.
Demain vont arriver les Restau du coeur, l’UNICEF, le WWF, Noé conservation, la Fondation du Patrimoine, Que Choisir, Rue89 et Libération.
L’Obs (on dit comme ça maintenant), le Courrier International, le Monde, La Croix Rouge ne vont pas tarder…
Bref la liste est longue de tous les mails que je reçois pour avoir un jour, ou plusieurs d’ailleurs, consulté les pages des susnommés.
Et tous me disent la même chose « ISABELLE, j’ai besoin de vous ! »
Avant on disait « Donnez pour l’Afrique » ou « Donnez pour la recherche » ou « Donnez pour les nécessiteux »…
Maintenant on vous interpelle de la sorte : J’ai besoin de vous, c’est plus moderne à la sauce participative !
Bon, écoutez-moi bien tous, je fais ce que je peux avec ce que j’ai, des fois, je fais des extras et mon banquier me le fait bien payer.
Alors si vous voulez on compare nos comptes en banque et ça coupera court à tous vos appels 🙁
Pour info, j’ai pas de comptes rémunérés, pas de placements, pas de voiture de fonction, pas de salariés, pas de caisse noire ni blanche, bref transparence 100%.
Et comme j’entends bien vous retourner un mail un jour, chers quémandeurs du Net, pour vous dire moi aussi « J’AI BESOIN DE VOUS ! » j’espère que vous allez être solidaires ET généreux avec moi…
Moi je trouve ça normal qu’on rende le service après, non ?
Parce que je sais pas où ça passe tout ce pognon, mais je vous trouve très gourmands, et je vous rassure : j’ai moins de besoins.
Ah ben oui, pas de papier à lettre glacé à entêtes, pas d’étiquettes autocollantes, pas de vidéos pour vous exposer mon cas, ni de films non plus, pas de stylos, pas de casquettes, pas de cartes de voeux, pas d’avion pour me déplacer, bref de la com de base quoi.
Enfin si, je continuerai à donner à Greenpeace parce que j’aime bien leur pragmatisme !
Bien à vous,
Isabelle