« It was a gipsy car »
02/04/2024 Bonjour à toutes et à tous,
It was a gypsi car, c’est lui-même qui l’a dit pour le coup, en parlant de la voiture dans laquelle il avait chargé son œuvre.
Ça m’a fait bien rire, car je connais ce genre de transports, mais moi, en principe, ça se limite à un gipsy cycle…
Effectivement, difficile d’imaginer que Valsan Koorma Kolleri ait transporté son impressionnante sculpture depuis Chennai en voiture, pour l’exposition !
Et il n’était pas question de la démonter, comme s’interrogeait une des personnes invitées à la cérémonie de clôture…
Non, l’oeuvre résultant de bouts de bois géométriquement assemblés avec des ficelles, n’était en rien livrable en kit.
Mais ce Monsieur, sculpteur renommé n’en était pas à son d’essai, lui qui avait exposé des bronzes bien plus encombrants, en terme de poids.
N’empêche qu’il s’en était malgré tout fait voler plusieurs lors d’une exposition, alors qu’il avait tourné les talons cinq minutes, incroyable mais vrai !
Mais, ce soir là, ce brave homme au discours passionnant eût bien du mal à se faire entendre par le public venu recueillir son témoignage.
D’abord ce furent des chiens qui n’en finirent plus de se répondre agressivement juste devant la porte de la galerie d’exposition.
Quand une première voiture passa, tous hauts parleurs crachant une musique inaudible saturée par les décibels, on comprit que les chiens l’avaient entendu arriver bien avant nous.
Mais bientôt une seconde voiture fit irruption dans la rue, avec un gars au micro, hurlant la bonne parole à tout le quartier.
Celle-ci fut suivie d’une troisième qui elle, était chargée de personnes balançant d’énormes pétards dans le sillage des véhicules précédents.
Quelqu’un sortit pour s’inquiéter de la scène et nous décrivit une dizaines de voitures qui défilèrent à la suite, formant un énorme bouchon pétaradant dans le quartier.
Cela annonçait bien la couleur de ce qui nous attendait pour les prochains mois en Inde… les élections arrivent !
Pour terminer avec une touche d’humour, notre orateur déçut profondément, malgré lui, une personne qui buvait ses paroles.
En lui répondant que non, il ne pratiquait pas le bouddhisme zen, pire, il ne pratiquait rien du tout, pas même la méditation, les rêves de cette admiratrice s’envolèrent.
Moi j’aime bien les artistes comme ça…
Bien à vous,
Isabelle