« Isabelle avec Thomas dans les bras »
19/03/2017 Bonjour à toutes et à tous,
« – Et t’oublie pas Thomas, hein !
– Thomas ?
– Ben oui…
– Ah bon, tu l’a baptisé Thomas toi ! »
Bon, c’est vrai qu’il avait un peu des allures de chevalier teutonique le Thomas…
Mais D. veillait au grain pour qu’il regagnât sans faute sa place définitive, c’est à dire posté devant la demeure ugneutaire 🙂
S’agissait pas de l’oublier celui-là, avec toutes les péripéties qu’il m’avait causées pour arriver jusqu’à la maison 🙁
Et depuis presque un mois il patientait dans mon salon, attendant que ses nouveaux ami-e-s rentrent d’Asie…
De temps en temps, en le croisant, je lui passais la main sur la tête pour le rassurer sur son prochain départ.
T’inquiète pas pépère, vont bientôt venir te chercher 🙂
Toute une histoire, j’vous dis, qui avait commencé quand Isa, pas moi, l’autre, avait admiré dans un salon de coiffure une magnifique sculpture asiatique sur un catalogue.
Magnifique aussi, le prix de l’oeuvre d’art…
Voilà qu’en sortant de chez le coiffeur, nous entrons ensuite dans un magasin dont je voulais faire admirer l’archi à mes ami-e-s, et qui vend un tas de trucs genre Made in China.
Des brosses en plastiques en passant par les cotons tiges, encens, égouttoirs, bols, balayettes occupent des dizaines de rayons… mais aussi d’authentiques répliques d’antiquités asiatiques 😉
Bon, on les regardées ces statues, pesées, retournées, détaillées… et laissées.
Moins d’une semaine après, je retourne en cata au magasin voir s’il reste encore un specimen en vente !
Ben oui, entre temps, Isa a bien réfléchi et décidé d’en acquérir un 🙂
Hardie petite, me suis emparée de celui qui allait devenir Thomas, et dirigée vers la caisse en faisant la queue, l’homme qui rit (jaune qui a dit ça ?) entre mes petits bras…
Effet garanti dans la rue avec l’étiquette qui pend d’un côté, la lance de l’autre, et pas un sac ni même un carton pour emballer mon achat 🙁
C’est chez le coiffeur où je suis retournée en cata que j’ai fini par trouver une solution, le grand cabas pour faire les courses !
Oui, la tête du soldat chinois dépasse largement.
Et la lance aussi.
Mais dans le métro, Isabelle avec Thomas dans les bras prend un air tout à fait détaché, tandis que les gens écarquillent les yeux…
Alors, de la même manière et ravie de la venue de ce nouveau colocataire, l’autre Isabelle avec Thomas dans les bras tout juste baptisé, regagne ses pénates ugneutaires quelques semaines plus tard 😉
D. a précisé, que par précaution, il le scellerait à son poste…
Bien à vous,
Isabelle