« Il sent le chocolat ? »
25/04/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Il sent le chocolat ? que je lui demandé innocemment quand il a posé son nez sur les pages du livre.
A vrai dire, il cherchait plutôt à détecter quelques traces de moisi qui auraient pu imprégner le papier lors de la dernière mousson.
Mais comme il avait entre les mains Charlie et la chocolaterie, Charlie and the chocolate factory en anglais, j’ai pas pu m’empêcher…
Ça l’a fait éclater de rire et nous avons ri de concert, dieu que c’est bon de délirer 5 minutes dans la morosité ambiante.
Je ne sais si ce sont les traitements chimiques projetés sur les anacardiers alentours, mais l’air est irrespirable ces derniers temps.
A moins que ce ne soit un quelconque mauvais sort qui ait été jeté sur Auroville ?
Pire, les problèmes rencontrés de partout autour, c’est commun à beaucoup semble t-il, plombent l’ambiance et dévorent l’énergie commune.
Heureusement, l’enthousiasme affiche toujours la même constance, et c’est bien là le premier moteur pour continuer à avancer coûte que coûte.
J’ai rencontré une amie mondialement réputée dans le milieu de l’agriculture et directement visée par de nouvelles attaques locales.
Elle me dit avoir, pour la première fois en 25 ans de pratique, renoncé à planter fruits et légumes dans son jardin à Auroville
Je la comprends, vu l’incertitude qui plane autour des terrains agricoles de sa ferme auxquels elle a consacré toute sa vie, pour le partager ensuite avec le plus grand nombre.
Alors que la Haute Cour de justice vient de suspendre tous les travaux en cours illégalement, l’effet surprise s’en ressent de partout.
Tandis que d’un côté les rats fuient le navire qui prend l’eau, de l’autre on envisage un après, suite à tant de dégâts commis dans la communauté en toute impunité.
Mais pendant ce temps, voilà que les récoltes des vergers des fermes d’Auroville sont illégalement proposées à quiconque en propose un bon prix…
On navigue à vue, essayant de garder la tête hors de l’eau, tout en veillant à garder le cap, excellent exercice me direz-vous, pour lâcher prise !
En attendant des jours meilleurs, j’ai augmenté notre bibliothèque locale d’un rayon younger, vu l’engouement qu’elle suscite.
Partageons joyeusement ce que nous avons à partager.
Bien à vous,
Isabelle
