« Il lui faut une fleur rouge »
28/01/2022 Bonjour à toutes et à tous,
Il lui faut une fleur rouge.
Suivant mon intuition, je l’ai trouvée en parcourant les jardins du Matrimandir, sitôt sortie de la chambre.
Encore sous le choc, et pourtant on ne devrait pas, je me rappelais l’avoir croisé peu de temps auparavant.
Je ne savais pratiquement rien de lui.
Mais ce dont je me souviens, c’est de sa bienveillance, alors que je cherchais mes mots ; satané anglais, afin de raconter au jury, pourquoi, en début de process, je désirais rejoindre Auroville.
Il avait ainsi déclaré que le sourire qui illuminait mon visage parlait de lui-même, et cela avait quelque peu fait retomber ma pression intérieure.
Quelle exercice difficile pour moi d’exprimer dans cette interview, devant des personnes inconnues qui voulaient savoir dans le détail, ce que je n’avais encore jamais raconté à personne !
J’appris, mais bien plus tard, que d’autres personnes avaient vécu ce genre d’expériences initiatiques pour arriver jusqu’à Auroville.
Bref, évoluant seule depuis des mois en pleine austérité pré et post COVID, j’avoue que je naviguais à vue entre satisfaire de simples besoins vitaux comme manger et parallèlement nourrir mon projet.
J’eus alors la bonne surprise de le retrouver une nouvelle fois parmi les membres du jury lors d’un autre meeting, il y en a trois en tout dans le process.
Cette fois-ci, grâce à une meilleure expérience de la vie à Auroville, à des rencontres et à un travail qui étaient en résonnance avec mes aspirations, j’étais plus calme et confiante.
Je me dois donc d’être infiniment reconnaissante envers celles et ceux qui m’ont accueillie à Auroville sans l’ombre d’un ego ou d’un intérêt personnel, conscient ou non.
Me reviennent les mots d’un ami croisé le même jour et qui me relatait des paroles de Mère.
Aux personnes qui venaient à Mère pour pratiquer le yoga, elle leurs disaient de repartir.
Mais elle accueillait immédiatement celles et ceux qui exprimaient le désir de travailller.
Transformer la matière n’est pas un vain mot ici.
Bien à vous,
Isabelle
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