« Il essayait de réanimer le bébé »
08/11/2022 Bonjour à toutes et à tous,
Il essayait de réanimer le bébé quand les pompiers sont intervenus.
En lui frictionnant vigoureusement les jambes…
Toujours sous l’emprise de l’alcool, il s’était avachi sur le canapé.
C’est en effet sa fillette de 5 ans qui l’a tiré de son sommeil pour lui dire qu’il y avait plein d’eau.
Effectivement, à l’arrivée des pompiers l’appartement baignait dans au moins 4 cm d’eau.
Tandis que la mère se démenait pour travailler, il était censé s’occuper des enfants à la maison.
Émergeant tant bien que mal de son ivresse, il avait alors commencé à remplir la baignoire.
Avec le bébé de 5 mois posé dedans.
Puis il était retourné finir de cuver sur le canapé.
C’est donc la grande fille qui est venue prévenir son père que l’eau de la baignoire coulait toujours.
Tandis le bébé flottait à la surface.
J’imagine le trauma de cette pauvre gamine, seule témoin du drame, puis de la police investissant les lieux et embarquant le père dans la foulée.
Quant à la maman… je n’ose même pas imaginer.
Comment ces femmes, ces mères peuvent continuer à côtoyer de tels hommes, mettant leur vie en danger ainsi que celles de leurs enfants ?
Il y a toujours des signes avant-coureurs, des signaux d’alerte.
Comme en témoigne l’intervention dans une autre famille par les mêmes pompiers.
Alors que mari et femme prenaient leur repas ensemble chez eux, arrosé d’une demi-bouteille de vin, il lui a soudain ouvert le crâne avec le tesson.
Encore un qui va revenir en pleurant, jurant ne pas savoir ce qui lui a pris et qu’il ne recommencera jamais…
Une fois, une seule, mais celle de trop.
Celle qui n’est pas normale, pas acceptable, qui fait peur et te met en alerte.
Alors il faut voir, entendre, mais aussi fuir ce geste de trop, cette menace de trop, cette excuse de trop.
Quand il n’y a que soi-même en question, c’est une décision à prendre avec soi-même.
Mais quand il y a des enfants, pitié pour eux.
Dimanche 30 Octobre, un homme a empoisonné sa compagne qui lui avait fait part du désir qu’elle avait de se séparer de lui.
C’est la 110é victime de féminicide en France à ce jour, soit 11 tuées de plus que l’année dernière à même date par un conjoint (compagnon) ou ex-conjoint.
Elle avait déjà fait un signalement à la gendarmerie.
Il a également tué leurs deux filles âgées de 8 et 11 ans.
Bien à vous,
Isabelle
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