« Histoire de me rafraîchir la mémoire »
29/03/2025 Bonjour à toutes et à tous,
Histoire de me rafraîchir la mémoire, j’ai rejoint le groupe au lieu dit du rendez-vous, à 7:30 précises du matin.
Je n’avais pas croisé grand monde sur le chemin, seulement une personne dont l’accoutrement laissait à penser qu’elle se rendait au même endroit que moi.
Pour qui a déjà pratiqué ce genre de sortie, on sait qu’il est vivement recommandé de porter des chaussures fermées et des pantalons longs.
Nous avions donc la même tenue pour nous aventurer dans la forêt tropicale à la découverte des plantes sauvages comestibles, un classique pour moi.
Mais voilà, quand on aime on ne compte pas et lorsque la passion reprend le dessus, je ne peux que céder à la tentation de rejoindre un groupe d’amatrices.
En l’occurrence il n’y avait que des femmes ce jour-là, dont certaines vêtues de débardeurs et de micro shorts qui ont dû regretter leurs choix vestimentaires à cause des moustiques.
J’ai entendu dire ce jour-là quelque chose qui n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde, et que j’ai vite noté sur mes petites feuilles de papier.
Le « hasard » faisant toujours bien les choses à Auroville, l’après-midi même je faisais une rencontre passionnante, parfaitement en résonance avec la précieuse information du matin.
Affaire à suivre donc, qui s’est secrètement concoctée entre 3 paires d’yeux et d’oreilles, passionnées de plantes et de botanique.
Ce matin là donc, j’ai aussi noté que l’amertume détoxifiat et que le doux nourrissait, c’est toujours bien de se souvenir de ça.
Ensuite, j’ai noté qu’il existait tout comme les micro-nutriments, des macro-nutriments que sont les protéines, les sucres et les graisses.
Une autre information précieuse nous a été donnée, c’est que la plante produit uniquement l’énergie dont elle a besoin pour pousser, ça donne à réfléchir.
A propos du nanari, Hemidesmus indicus, une plante que j’affectionne particulièrement, il nous a été conseillé de la consommer en cette saison chaude, pour son action rafraîchissante sur le corps.
D’autre part, on conseille la prise de Boerhavia diffusa pour tous les rétablissements de situation, que ce soit en terme d’accident ou de saison, pratique.
Une façon traditionnelle de le consommer est sous forme de chutney, promis, dès que j’ai le temps j’essaie !
Enfin, on a fini sur une note colorée, qui, dans la nature, attire particulièrement les yeux des abeilles, le bleu, comme celui de Asystasia gangetica.
Certes, le bleu très léger de cette plante est beaucoup moins flagrant à nos yeux qu’à ceux des abeilles.
Dans le massif des Nigiris qui tirent leur nom de la plante bleue qui y pousse, il va falloir attendre 2030 pour voir refleurir Strobilanthes kunthiana.
En effet, les montagnes ne se couvrent de bleu que tous les 12 ans, et la dernière floraison date de 2018, incroyable nature…
Bien à vous,
Isabelle
