« Hello, where do U come from »
21/09/2016 Bonjour à toutes et à tous,
Hello, where do U come from ?
Il s’avance vers moi, tandis que J. en est à sa troisième prise.
Ben oui, à la première, un pépé tout buriné a remonté son longhi à deux pas de la caméra, puis s’est accroupi au-dessus du sable, tirelire au premier plan 🙁
A la seconde, alors que la minute de film approchait à sa fin, un gars en moto est passé pile poil devant l’objectif, chemise à carreaux verts du meilleur effet dans le paysage marin 🙁
Hello, where do U come from ? me demande t-il avec un large sourire.
Bon, ne pas déranger J. dans sa troisième prise… vais essayer de répondre aimablement dans mon anglais approximatif…
Je lui rends la politesse, and you, are you from Pondicherry ?
A ma grande surprise, il me comprend, alors que beaucoup d’indiens ont du mal à saisir mes propos, et réciproquement !
Il m’explique alors pourquoi, me présentant sa carte de travail, Dubaï, United Arab Emirates.
L’accent n’est évidemment pas le même, et la conversation plus aisée, on se comprend 🙂
Natif de Pondy, V. part travailler depuis plusieurs années dans ce pays, en qualité d’ingénieur en génie civil.
Il me décrit le bonheur qu’il a, à chaque fois, de retrouver sa ville natale, cet endroit si vivant.
Et de se poser en moto, au port de pêche ; où nous avons justement fait des repérages avec J. avant de venir filmer, pour admirer le paysage.
Lorsqu’il propose de nous faire découvrir l’ouest de la plage, heureusement J. arrive à la rescousse, parce que je ne sais que trop répondre à la proposition 🙁
Désolée, française que je suis, il m’est impossible d’adhérer d’un seul coup à des propositions masculines si welcome, soucieuse de ne pas me fourrer dans une situation… embarrassante.
La conversation s’engage plutôt très bien entre les deux jeunes, travaillant chacun à l’étranger, ils fonctionnent apparemment de la même manière 😉
Oui, je sais, je suis d’une autre génération, et certes, malgré une certaine ouverture d’esprit bla bla bla…
Mais je ne vais pas aux toilettes en Inde, les serviettes en papier du restaurant discrètement serrées dans la main, moi, Madame !
Bon il me faudrait quand même plus que quelques semaines pour me déprogrammer de décennies de culture et d’éducation franco-française.
Et surtout de la lourdeur, quand ce n’est pas de l’agressivité, manifestées par certains de mes congénères, qui me feraient presque me méfier de la gentillesse naturelle des indiens…
Au fait, placée un peu plus en avant sur la plage pour filmer, j’ai aussi foiré une vidéo ce jour-là.
Pour cause, à droite, dans mon champ de vision, du même indien que celui de Johnny.
Et d’un autre, plus à gauche, qui est venu naturellement soulager un autre besoin au pied des buissons…
Allez c’est promis, on va se revoir avec V. 🙂
Bien à vous,
Isabelle