« God bless you »
17/10/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Everything you plant grows, God bless you ! me dit-elle en admirant les pieds de citronnelle qui se sont bien étoffés après leur repiquage.
Toute cette génération de jeunes adultes indiens a sans doute jadis vécu dans la maison familiale, au village, où chaque foyer cultivait un bout de jardin.
Maintenant, en couple à leur tours, ils habitent des maisons bâties en hâte dans des quartiers nouvellement créés, sans terrain autour.
N’empêche que le personnel à l’oeil sur ce que je plante, sur ce qui pousse et fleurit dans le jardin de l’épicerie.
Les petits animaux des alentours reluquent aussi tout ce qui sort de terre, prêts à se jeter dessus !
Mais bon, je pars du principe qu’il y a assez pour partager avec tout le monde, alors non je ne fais pas la chasse aux bestioles ni à 4 pattes ni à 2 cornes…
Cette réflexion a donc eu de quoi me surprendre car franchement je n’avais jamais envisagé les choses sous cet angle, et pourquoi pas !
Et puis c’est vrai que je suis toujours infiniment reconnaissante envers ce qui pousse, ce qui fleurit, ce qui fructifie.
Des fois, quand même, j’ose dire à certaines personnes que je n’apporte rien de spécial à mes jardins, jamais de compost, du mulch régulièrement, mais… de l’amour toujours !
De chacun de mes jardins, j’en soigne 3 à présent, je connais à peu près tous les recoins, et tous les détails dans tous les recoins.
Dans le minuscule espace que j’entretiens autour de la maison, j’ai eu la joie de récolter ma première papaye et c’est vraiment du domaine de l’incroyable.
Faut dire que ce pauvre papayer était en concurrence avec un agrume stérile, envahissant et épineux qui l’obligeait à se plaquer contre le mur.
Mon choix a été rapidement fait, priorité papaye, donc mulch plus arrosages réguliers.
Des fleurs se sont pointées, sont tombées en grand nombre, et puis un jour, elles sont bien restées accrochées au tronc, et des fruits ont fait leur apparition.
Voilà, maintenant ne me reste plus qu’à guetter pour les cueillir à ma porte, puis à remercier.
Bien à vous,
Isabelle