« François est très adroit »
31/05/2016 Bonjour à toutes et à tous,
François est très adroit.
Oui, je sais, j’aurai aussi pu écrire François est très à droite.
D’une façon ou d’une autre, vous avez bien compris de qui je parle 😉
Ben oui, François Hollande multiplie les manifestations de soutien à son Valls de première pour une seule et unique raison.
Adroit le François, qui pousse Manuel l’inflexionnel…
Vas-y mon gars, fonce, fonce, fonce et tu vas finir dans le décor… tout seul !
Débarrassé, qu’il pense l’adroit François, un de moins à racler le plancher autour de moi, je l’ai juste un peu poussé, allez ouste !
C’est pas à nous autres qu’il va apprendre les singeries, hein François, on le voit bien tirer les ficelles et tendre des pièges aux plus jeunes.
Lui, il va attendre peinard les présidentielles de 2017, mais pour l’instant il se débarrasse d’adversaires potentiels en leur accordant toute sa confiance.
Macron a du flairer le piège, lui, il a constitué un groupe de réflexion, je me cache derrière ma bande 🙂
Des fois qu’on l’envoie au charbon, comme son ami Valls, et qu’il passe de la cave au bûcher…
Et oui, Macron, 38 ans, Valls 53 et Hollande 61, il en a vu passer d’autres le vieux singe 😉
En fait, ça me fait penser (un peu beaucoup) à ce qui se trame dans mon petit village depuis les élections municipales anticipées de ce dimanche.
Au début, on est copains comme cochons, on monte une liste entre amis, on rit ensemble, on boit ensemble, on mange ensemble, bref, tout baigne.
Et puis, quand il y a discorde suivie de démission, on sort le joker…
C’est elle qu’a dit ça, c’est lui qu’a fait ça, c’est elle la méchante, c’est lui le magouilleur, chacun-e cherchant à rejeter la faute sur l’autre, pour l’enfoncer davantage et le décrédibiliser, of course.
Bon, sauf que dans mon village, il y a une différence de taille, l’argument qui a fait pencher la balance d’un côté plutôt que d’un autre, en ce premier tour de scrutin.
Ah ben oui, parce que des mecs qui se mettent dans les dents ou sur la gueule, on a tellement l’habitude du ridicule.
Hommes politiques ; au passage z’avez remarqué qu’on ne dit pas Femmes et hommes politiques, qui s’invectivent, on voit ça dans tous les médias, matin, midi et soir, comme je disais donc plus haut 🙂
Mais la nana qui écrit noir sur blanc « (…) et en tant que femme, je vous garantis que menaces et calomnies n’effaceront jamais… » c’est trop de top comme argument… minable.
Oh moi, pauvre femme, qui utilise ma fragilité – intellectuelle ? – physique ? – psychologique ? ( plusieurs réponses possibles) pour vous convaincre, je veux de l’amour, de la reconnaissance, heu… le prince charmant !
Tintinnnn ! Zorro a volé au secours de la fashion-victime, le message de détresse est bien passé, très convaincante.
Les techniciennes de surface, ben oui, celles qui ne voient que le recto de leur personnage, se sont identifiées à l’héroïne du mélo, et les carrément-couillus, recto/verso pour eux, ont accouru illico 🙂
Et oui, tant que les femmes joueront sur les deux tableaux, elles feront le lit, pardon la carpette, d’une catégorie masculine peu « évoluée ».
Continuant ainsi à servir la cause de leur malheur, il n’y a jamais de bourreau sans victime, et inversement.
Parce que se faire respecter, c’est d’abord apprendre à se respecter soi-même.
Bien à vous,
Isabelle
2 comments
Oh qu’elle est mignonne cette chronique, 🙂 et encore 🙂 et encore une fois 🙂 et après tout pourquoi pas une dernière 🙂
Enfin! On commence à commenter leurs façons de faire, leurs manigances, leurs turpitudes, et n’ayons pas peur des mots:la félonie dont ils font preuves envers nous et la République.
Les dénoncer (ce n’est pas un gros mot), dire les avanies dont ils nous couvrent à longueur de journées.
Madame je vous salue bien bas. Génuflexion, acclamations, chapeau bas quoi ! 😉
Rhooooo ! A ce point ? Merci Yves ! Non mais c’est vrai quoi, va bien falloir que ça s’arrête un jour le bal des bouffons, sinon on va toutes et tous se mettre très très fort en colère dans ce pays où on nous regarde de haut avec mépris 🙁 Bien le bonsoir cher Monsieur, et n’en dévorez pas votre chapeau quand même !