Petite chronique « Franchement il aurait pu…

« Franchement il aurait pu »

Vous avez aimé :

02/09/2022 Bonjour à toutes et à tous,

Franchement il aurait pu !

Ce cri du cœur, poussé à l’unisson dans un immense éclat de rire, fut notre ultime conclusion.

Et franchement, dieu que ça faisait du bien de rire après tant d’âmes tourmentées exposées dans ce film.

Dieu d’ailleurs il en fut question tout au long du film Léon Morin, prêtre, dans lequel Belmondo incarne un jeune prêtre.

Mais bon, pas vraiment de morale ni de conclusion à en tirer, si ce n’est qu’entre tentations et désirs, finalement tout le monde cherchait sa voie.

Ou la voix.

La voix du seigneur ou du maréchal pour les unes, la voie du coeur ou de la raison pour d’autres.

Justement, mes lectures du moment, Lettres sur le yoga – La transformation du physique, de Sri Aurobindo, venaient fortuitement croiser ce visionnage.

Tout comme une conversation complètement improvisée le matin-même de la projection.

Le célibat des prêtres, nous y voilà…

Alors, voeu de chasteté pieusement formulé par ces derniers, dîtes-vous, et pourquoi donc, à votre avis ?

En fait, il s’agissait, à la base, affirma l’un d’entre nous, de la volonté de ne pas dilapider, via l’héritage, les richesses de l’église.

Nous autres pensions que c’était par souci, pour les prêtres, de ne se consacrer qu’à la vie cléricale, sans autre forme de charge matrimoniale.

Je relevais que dans mes lectures du moment au sujet du yoga de Sri Aurobindo, ce dernier préconisait de même l’abstinence sexuelle.

Une des personnes engagées dans la conversation et quelque peu contrariée par l’affirmation objecta que cependant l’acte peut être sublimé, refrain classique…

Mais nous étions cependant deux à nous en référer aux écrits de Sri Aurobindo traduits par Mère, et ils sont sans interprétations ni nuances possible.

« 3532
Même vouloir le « sublimer » en le tournant vers le Divin comme dans le madhura bhāva vishnouïte comporte de sérieux dangers ainsi que le prouvent si souvent les mauvais résultats d’une fausse tournure ou d’un mauvais usage de cette méthode. En tout cas, dans notre yoga, qui ne recherche pas seulement l’expérience essentielle du Divin, mais la transformation de tout l’être et de toute la nature, j’ai trouvé que de viser à une complète maîtrise de la force sexuelle est une nécessité absolue de la sâdhanâ. Autrement, la conscience vitale reste un trouble mélange dont la turbidité affecte la pureté du mental spiritualisé et entrave sérieusement la poussée ascensionnelle des forces du corps. » Sri Aurobindo – Lettres sur le yoga – La transformation du physique. »

Bref, se trouvaient fortuitement réunies ce jour-là plusieurs occasions de méditer sur le détachement du vital inférieur.

Notion primordiale pour avancer dans l’esprit du yoga de Sri Aurobindo.

Bien à vous,

Isabelle

[dp_product id=1 domain=0]

Isabelle alias Mam's
https://izart.fr
« Petites chroniques » sont produites sous Licence Creative Commons : Oeuvres protégées, leur reproduction, copie, modification sont soumises à autorisation de l'auteure.

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.