« Flower Power Now »
22/01/2018 Bonjour à toutes et à tous,
Merci, merci, merci… pour tous vos messages accompagnés de fleurs qui affluent en écho à une précédente Petite chronique !
Flower Power Now !
Oui, j’ai la chance, comme aujourd’hui, d’être dans la montagne en moins de 2 mn, à la découverte du thym, du romarin, de la lavande pour régénérer mes batteries nerveuses 🙂
Et je ne m’en prive pas, laissant parfois tout en plan, sans regret.
Cette envie irrépressible qui m’appelle à parcourir les chemins, à travers les strates d’ardoises, les buissons épineux et les genêts encore endormis.
Ce besoin physique de connexion avec les arbres, les oiseaux, l’herbe, la roche et les montagnes auréolées de soleil, c’est comme un souffle de vie.
Et puis rentrer, et faire doucement chauffer une branche de thym à peine cueillie dans une casserole d’eau ramenée de la source le matin même, mais est-ce que ça a un prix ce bonheur-là ?
Merci à toutes et à tous, oui, de savoir vous émerveiller encore et toujours d’une fleur…
Contraste avec ma joie et grande peine en lisant qu’aurait prochainement lieu la fête d’inauguration du Viaduc du Sémanet.
Bouffe gratuite, parades sur le viaduc, navettes pour vous emmener, ils n’ont pas lésiné chez APRR.
Oui, j’ai déposé ma petite phrase en commentaire, mais plutôt version épitaphe, sur la page de quelqu’un qui relayait l’événement…
Bien contrastante avec celle des personnes qui se réjouissaient de la liaison autoroutière enfin finie, saluaient l’ampleur des travaux, vantaient la maîtrise d’ouvrage, gloussaient de bouffer à l’oeil aussi, bla bla bla…
Et toute la faune, la flore, et le paysage détruits à jamais, seront-ils de la fête ? Pour avoir sillonné le Bois Renard durant des années à chercher le muguet, observer les lièvres ou cheminé sur les sentiers bordés de stellaires, on peut dire merci aux bétonneurs et aux bagnoles qui grignotent de plus en plus de surfaces naturelles… Mais avec cette fête, on vous fait avaler la pilule, même pas idée de la boycotter ? Pauvre nature qui meurt en silence !
Bien à vous,
Isabelle