« Feu ma courge »
10/07/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Feu ma courge n’aura eu le temps que de m’offrir ses belles fleurs jaunes faisant toute mon admiration, ce matin encore, en partant au travail.
De retour, je la découvrais morte, étalée au soleil, en deux gros tas jonchant le sol.
Levant les yeux vers le buisson situé en face de cet acte imbécile, j’eus confirmation qu’il s’agissait bien d’elle.
Je remarquais alors que les pauvres frangipaniers qui peinent à atteindre le soleil sous l’épaisse ombre du citronnier, avaient aussi fait les frais d’une main assassine.
Le pire, c’est qu’une personne bien intentionnée, sans doute ; mais mal renseignée, c’est certain ; croyant me faire plaisir, avait déposé les longues branches coupées dudit frangipanier sur ma terrasse.
Ouaip, tu parles d’un cadeau…
Ni une ni deux, j’ai pris la poignée de bois vert et l’ai… balancée au loin, fini, on n’en parle plus.
Faut pas abuser, j’allais pas aussi formuler des remerciements puis replanter après cet acte de barbarie.
J’avoue ne pas avoir ouvert lorsque par deux fois ça a frappé à ma porte, dans l’après-midi, quand bien même je reconnaissais la voix qui m’appelait.
Je sais d’expérience qu’il vaut mieux laisser retomber la colère avant d’agir ou de réagir.
Ça tombe parfaitement bien d’ailleurs, cette semaine les réunions mensuelles, auxquelles je me force à faire acte de présence, reprennent dans la communauté.
J’aurai dormi dessus d’ici là, et pourrai donc clairement ainsi que précisément exprimer le fond de ma pensée… ennemis des courges, bonjour !
Et pour info, je vais replanter des courges, beaucoup de courges diverses et variées, c’est dit.
Bref, comme dirait l’un de mes proches, bienvenue dans le monde de la cohabitation, force est de constater qu’Auroville ne fait pas exception.
Bien à vous,
Isabelle