« Fanzone Friendzone ou Fuckzone »
02/06/2021 Bonjour à toutes et à tous,
Fanzone Friendzone ou Fuckzone, bon moi je vous avouerai d’emblée que je ne connaissais que le premier de ces trois mots.
C’est pour ça que je les ai écrits ensemble !
Et bien maintenant je connais les deux autres, et vous ?
Mais j’ai doucement rigolé, pardon, à la description du dernier, Fuckzone…
Parce qu’il y a quelques décennies, on appelait ça un plan cul.
Et on le déclinait au féminin comme au masculin.
Ben oui, on n’avait pas l’impression qu’être l’objet du désir était un sens unique réservé à ces messieurs.
Nous aussi, entre copines, on pouvait très bien reluquer un mec et entreprendre plus, juste pour un plan cul, point barre.
Voilà, on appelait ça un plan cul, et oui, plan cul, ça veut bien dire ce que ça veut dire.
Et ça ne choquait pas grand monde, ni côté filles ni côté garçons.
A la limite, j’en viendrais à me demander si finalement nous n’étions pas plus émancipées que les demoiselles de maintenant ?
Je n’ai aucun souvenir de conversations offusquées entre filles à ce propos.
Lire en 2021 qu’au début il me dit que je suis intelligente et après je me rends compte qu’il n’a qu’une seule idée c’est de coucher (…) limite ça me choque !
T’as cru quoi ma chérie sérieusement ? Tu l’as pas vu venir ? Tu vis dans un monde parallèle ? Et… t’es pas en capacité de lui répondre ?
Nous, entre copines, on disait j’en ferai bien mon quatre heures en parlant d’un garçon séduisant.
Et dans ces cas-là, ce n’était pas la pertinence de son discours, ni l’étalage de ses diplômes, et encore moins sa montre Seiko à quartz qui nous avaient séduites…
A vous lire, c’est systématiquement les gentilles jeunes filles naïves qui tombent dans le panneau de mauvais garçons mal intentionnés !
Stop un peu de jouer les victimes là, soyez carrément héroïnes et entrepreneuses !
On se croirait presqu’encore dans un de ces contes de fées qui ont bercé mon enfance.
Ah bon la vôtre aussi ?
Ben merde alors, faut tout recommencer du début.
Foutons définitivement le Prince charmant dans les douves et enfourchons un beau et fougeux cheval blanc, digne des filles aventurières.
Quand même, elle avait vu juste, Simone…
N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. Simone de Beauvoir
Bien à vous,
Isabelle