« Faites comme les pauvres »
19/09/2022 bonjour à toutes et à tous,
Faites comme les pauvres, mangez vos restes, c’est tellement tendance !
Oui, j’avais découvert ça en France avant de partir.
Alors que certaines de mes connaissances découvraient l’art de réutiliser des épluchures, pour faire une base de bouillon, par exemple.
Je mets mes peluches d’oignons, de carottes, de navets, de poireaux dans des sachets plastiques au congélateur, et je les ressors pour parfumer mes eaux de cuisson… tellement écolo, que j’me pensais en les écoutant.
Bon, déjà à l’époque, même en cherchant bien, je ne voyais pas l’intérêt de remplir un congélateur, grand consommateur d’électricité, d’épluchures de légumes…
À la limite les faire sécher et les réduire en poudre, si ce n’est pas en utilisant un four pour les déshydrater, ou tout autre appareil électrique, mais plutôt le soleil…
J’avais aussi déjà découvert que la cuisine traditionnelle italienne utilisait largement les peaux et épluchures, oui, toujours d’inspiration pauvreté.
Tous les plats de pâtes sont accompagnées de légumes et nappés de sauce.
Elle-même traditionnellement constituée d’une base réduite d’épluchures des légumes de l’accompagnement.
Et voilà que je redécouvre la même chose en Inde, où tous les bons chutney, les bonnes sauces, indiennes cette fois, se concoctent à partir des épluchures.
Ben oui, cuisiner les restes, les épluchures, c’est un truc de pauvres.
Là on cuit les épluchures de courgette amère pour faire un super chutney mélangé à de la coco râpée et des épices.
Ailleurs, on réduit les fanes de navets avant de les travailler en un délicieux pesto qui va napper le plat de pâtes principal.
Bon on peut toujours rêver qu’un jour la tendance va changer, et que du coup, il sera plus facile aux pauvres de s’accommoder du changement.
Coincés entre changement climatique, économique, professionnel, de domicile… finalement, est-ce que ce ne sont pas les plus aptes à se faire aux changements ?
Bien à vous,
Isabelle
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