« Êtes-vous une personne introvertie ? »
17/05/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Êtes-vous une personne introvertie ? That is the question !
Quand j’ai lu le post de Margaux Mottin sur Instagram, ça m’a doucement faite rigoler.
Ah oui, parce que moi aussi, quand j’ai atteint mon quota de ce que j’appelle Public Relations, je décline toute invitation ou autre sortie de groupe.
C’est pour ça que l’invitation de la voisine pour prendre un thé ou un café ensemble est restée sans suites et que ma réponse a été évasive.
D’abord c’est vrai qu’il fait bien trop chaud en ce moment pour boire un thé ou un café, et puis je n’ai rien de spécial à partager avec elle.
Meme si elle a rétorqué que le thé glacé c’était bon aussi, je n’irai pas.
Car perdre mon temps à faire des commérages, non merci, je préfère rester au calme dans le silence de ma maison.
Effectivement, quand j’ai lu les posts de Margaux, ça m’a rappelé bien des souvenirs… et des esquives.
D’excuses de sorties déjà programmées, en emplois du temps surchargés, en passant par le repos bien mérité, tout y est passé pour « tirer ma flemme ».
Mais finalement ce n’est que la limite de nos capacités à côtoyer du monde, notre limite de vie sociale.
J’en conviens qu’il est des personnes à il faut 90% de public relations dans leur journée pour se sentir heureuses et épanouies.
Mais à mon goût, restauration collective ou restaurant, terrasses de café ou de glaciers, ce ne sont que des moments de rencontres et des conversations stériles, histoire de ne pas se retrouver seul en rentrant.
Bien trop épuisant pour moi qui ai besoin, après le brassage humain incessant sur mon lieu de travail, de ramener ma vie au calme, de me ressourcer à mon rythme.
Et s’il est bien un truc dont j’ai horreur, c’est de me forcer pour faire plaisir aux gens qui n’ont de cesse de chercher une oreille pour déverser leur mal-être.
Alors oui, moi aussi des fois je tourne la tête, je freine avant l’intersection, j’attends que la personne soit passée pour ne pas être obligée de toujours l’afficher souriante et disponible.
J’avoue que le travail du matin, bien qu’épuisant, me convenait tout à fait, planquée que nous étions à l’arrière de la cantine, avec la dame du ménage.
Elle ne parle pas anglais, je ne parle pas tamoul, tout est dit.
Mais était-ce vraiment nécessaire de causer pour démonter des ventilateurs, trier des bocaux à upcycler, rassembler la ferraille et regrouper les piles pour la déchetterie ?
En tous cas, je peux vous dire qu’on a été vraiment efficaces à remplir des sacs et vider des cartons toute la matinée.
J’ai même mis la main par deux fois sur de grosses grenouilles planquées dans les fonds de sacs, ce qui n’a pas manqué de me faire pousser des cris et de bien faire rire ma collègue…
Bien à vous,
Isabelle
