« Et vive la mariée ! »
01/02/2021 Bonjour à toutes et à tous,
Et vive la mariée ! qu’il a lancé à la cantonade… enfin sur le groupe en ligne. Bon sauf que la principale intéressée oui, c’est-à-dire moi… n’était pas au courant !
C’est tout à fait ça, il paraît que je suis mariée à un citoyen indien, qui l’eût cru ?
Enfin ça correspond noir sur blanc au type de visa que l’administration indienne m’a accordé “Foreign nationals married to Indian Citizen”.
Toujours est-il que ce jour-là, j’allais me renseigner auprès du service auquel je suis rattachée actuellement, pour en savoir plus.
Vous savez, les infos des amis des amis restent toujours à vérifier, ici encore plus qu’ailleurs.
Même si l’on me fit sévèrement remarquer que j’étais censée être en quarantaine et donc ne pas sortir, je m’excusais, plaidant qu’il me fallait des explications.
En effet, mon mail adressé au service interessé, 4 jours auparavant, pour connaître les modalités à effectuer au retour était resté sans réponse.
Toujours laisser des traces, n’est-ce-pas, même un simple mail récapitulatif suite à une simple entrevue…
Je sortais donc légère du bureau, heureuse des explications qui m’avaient été fournies.
C’est-à-dire que 2 mois avant l’expiration de mon visa, je pourrai faire la demande de renouvellement sans passer par un retour en France.
Mais alors que je m’apprêtais à diffuser la bonne nouvelle à mes proches, l’employée me rattrapa alors que j’étais déjà dehors.
En fait, il y avait un problème…
J’avais été mal informée au sujet de la procédure à effectuer à mon retour, et il me fallait régulariser la situation de toute urgence.
Sans cela, je passais mes 15 jours de quarantaine à attendre que quelqu’un daigna bien vouloir me faire signe.
Avec effet de me retrouver hors-la-loi, et surtout payer des pénalités de retard de régularisation d’enregistrement ?
Me voilà soudain pédalant comme une folle, vite poser les courses du marché et repartir passeport en main !
Comme par hasard, le coup de téléphone de service à service eût pour effet immédiat de générer une réponse à mon précédent mail.
Et de m’apporter des précisions pour la suite du process.
Je passais donc dans la matinée d’un premier service à un deuxième, puis enfin à un troisième.
Dans ces cas-là tu fais pas ta maligne, même si c’est long et stressant.
Premièrement parce que la dame qui a pris ton dossier en charge est très aimable.
Deuxièmement parce qu’elle s’excuse de ne pas encore maîtriser complétement le nouveau programme.
Troisièmement enfin, parce qu’elle effectue toutes les démarches à ta place pour l’enregistrement à l’immigration.
Y compris te générer un mot de passe en utilisant les données que tu lui as fournies !
Oui, je sais, pas très, pas du tout même secur mais… bon le boulot a avancé.
Ah j’ai oublié le détail qui tue.
Dans le bureau de la dame, y’a pas de réseau donc faut sortir sur la terrasse toutes les fois qu’on attend un message.
Mais je l’ai fait jusqu’à ce que mon mot de passe soit modifié puis enregistré.
Maintenant, ne reste plus qu’à attendre le document d’une autre institution pour valider mon enregistrement avec la dame, élémentaire.
Et puis comme ça suffisait pour aujourd’hui, on verrait le reste demain, m’en suis allée boire un bon jus de pastèque et commander mon dal.
J’y avais passé la moitié de la matinée, certes, mais dans l’après-midi j’ai eu la joie d’apprendre qu’un second mentor venait de m’être attribué.
Et vive la mariée ! c’est encore une autre histoire.
Bien à vous,
Isabelle
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