« Et toi ton genre, c’est quoi ? »
05/05/2014 Bonjour à toutes et à tous,
Après toute la polémique autour du genre ; née d’une fausse rumeur ne l’oublions pas, comme ça fait du bien de voir le film de, par et avec Guillaume Gallienne.
Les garçons et Guillaume, à table !
Il va devenir le film culte des anti-héros, anti-machos, anti-genres, anti-méchants, anti-xénophobes, anti-people, anti-gnangnan 🙂
Antidote, surtout, à la dépression !
Belle démonstration d’humilité dans le dédale des genres qu’on voudrait prédéfinis.
Et oui, selon certains préceptes, faut rentrer dans le moule dès la naissance, peu de place aux doutes, à la recherche, aux questionnements, aux tâtonnements, aux chemins de traverse…
Bleu pour les garçons, rose pour les filles.
Apparence, appartenance, et toi ton genre, c’est quoi ?
La différence mal vécue mal reçue.
Fallait oser mettre en scène, mettre à nu, exposer les moments de sa vie les plus désespérants, les plus humiliants, les plus aliénants dans un film autobiographique…
Témoignage d’une vie, fort et troublant, mais dont toute la subtilité est de ne jamais prendre le spectateur en otage pour le plonger dans l’angoisse du narrateur.
Parce que le ton reste léger, avec un point d’interrogation en suspens : qui suis-je ?
Accepter d’être un et autre aussi, accepter d’être plusieurs à vivre sous un même soi.
Lui, la différence qui finalement fait sa richesse, c’est une alchimie secrète qui change le plomb en or…
L’étude des genres, c’est la base d’un travail universitaire américain des années 60.
Il tendait à démontrer que la société attribue des rôles distincts à chaque sexe, féminin ou masculin.
Rien de plus.
Nourris de fantasmes, certains milieux plutôt radicalisés, ne prennent-ils régulièrement plaisir à détourner des infos et provoquer des scènes de paniques, que pour mieux infiltrer leurs idées dans la vie politique, sans causes réelles ?
Et c’est vrai que ces thèses se sont développées en même temps que s’ébauchait la démarche des féministes américaines.
Alors réducteurs de tout crin, on peut se demander de nos jours à qui profite… le poil !
Parce que tout récemment, dans le même genre, on a aussi beaucoup parlé d’un certain livre.
Mais déjà en janvier 2014, American Apparel, marque de vêtements américaine, ayant affublé ses mannequins féminins en vitrine d’une pilosité très remarquée, a réussi un coup très médiatique.
La greffe de barbe et moustache, messieurs, devient très en vogue chez les hipsters, trentenaires masculins new-yorkais très tendance.
Et toujours celle de cheveux, eux-aussi prélevés dans vos vrais poils, ceux de votre torse par exemple, qui offrent donc l’avantage de pousser !
Et sur plusieurs réclames, une fine moustache orne une lèvre féminine, allez y comprendre quelque chose !
Bref, la guerre des genres n’aura pas lieu, puisque que de la diversité naît la richesse.
Et ça c’est une loi de la nature !
Bien à vous,
Isabelle