« Et si c’était la LEM »
06/08/2014 Bonjour à toutes et à tous,
Avant je ne croyais pas à la loi des séries.
Maintenant si.
Un déménagement précipité et épuisant, ajouté à un cambriolage surprise, suivi par un état des lieux houleux et un vol de sac dans la foulée, vous appelez ça comment vous ???
Ici, les événements ont la couleur de l’été : dégueulasses.
Et si c’était la LEM ?
Je l’ai découverte à la lecture d’un bouquin, et je me suis sentie un peu moins seule ce soir…
Amis déprimés bonsoir 🙁
Un emmerdement suivant un autre emmerdement est souvent plus ennuyeux que s’il était seul et la somme de ces deux emmerdements tend vers une courbe exponentielle. Par exemple, vous crevez votre pneu et ensuite, vous ne trouvez pas votre cric. C’est la Loi de l’Emmerdement Maximum. François Omont, Propos Bougons et autres.
Etat des lieux houleux, disais-je donc, en parlant de cette rencontre envenimée avec Madame et Monsieur Issus de la Bourgogne, pseudo-bourgeoisie de quelque contrée reculée encore ignorée il y a peu de Google Maps.
Un titre de propriétaire d’un pied à terre ne méritant même pas l’appellation de logement, justifia sans doute le comportement imbu et suffisant de Madame, ce qui déclencha immédiatement les hostilités…
C’était clair que je m’étais déplacée pour un état des lieux ; qui de plus, n’étaient pas les miens, et non pour recevoir une tentative de leçon de morale, émanant de deux individus dont je ne me sentais ni proche ou éloignée parente pour me parler de la famille…
Aussi j’invitais cette dame à faire preuve d’intelligence et… à se taire, à mon exemple !
Monsieur n’ayant apparemment que peu d’ascendant sur Madame, cet état de fait joua en ma faveur, et l’on n’entendit plus celle-ci pérorer 🙂
L’incident clos, je suis allée payer une glace à E. qui avait pris chaud entre deux tirades…
Et c’est sur le chemin du retour que j’ai reçu un appel en direct de la coloc de Marseille, pour m’annoncer que la veille, un sac et toutes les pièces d’identité s’y trouvant avait été dérobées dans un établissement nocturne.
Parait que je ponctue toutes mes phrases de bonne pioche en ce moment.
La faute à la loi de LEM, j’vous dis…
Bien à vous,
Isabelle