« Et pour quelques roses de plus »
23/05/2022 Bonjour à toutes et à tous,
Et pour quelques roses de plus, j’ai pas pu m’empêcher…
Ça faisait plusieurs années déjà que je n’avais pas respiré l’odeur d’une rose.
Le vrai parfum de la rose… ah ce régal quand j’ai approché mon nez !
Et pour quelques roses de plus, j’ai pas pu m’empêcher, je disais donc, de bouturer des tiges de rosiers que D. taillait, mission accomplie !
De plus, en ce moment, le matin ce sont les fleurs de neems qui me cueillent au réveil, un parfum de miel, doux et sucré, un peu comme le tilleul…
Tiens donc, le tilleul, ça me rappelle aussi tellement de cueillettes en Occitanie, sur les vieux arbres au bord de l’Aude.
Je n’ai pas plus senti ces dernières années l’ortie fraîche, le muguet, le lilas, les violettes ou les jacinthes qui peuplaient mon jardin jadis.
En Occitanie, c’étaient les lavandes, les thyms, les pins, les cistes, les agrumes, toutes les odeurs de la garrigue qui ravissaient mes sens !
Bon, à part deux ou trois rondelles de sauc, un bout de calendos et un p’tit canon de rouge de temps en temps, j’ai pas tant de nostalgie de la France quittée en 2019.
Ce qui manquerait plutôt à ma mémoire, parce que celle-ci n’a rien pour s’en souvenir matériellement, ce sont les odeurs !
Et les odeurs de fleurs, particulièrement, parce que j’ai toujours adoré ça, ma mémoire devant autant développée côté olfactif que visuel, décidément.
Ici, je dois avouer que j’ai des milliers de références de parfums en plus dans mon nuancier !
Mangue, palm fruit, jackfruit, chikou, corossol, anone côté fruits, ylang-ylang, jasmin, citronniers, gardenias, frangipaniers côtés fleurs et arbres… la liste est sans fin.
Mais je me concentre sur la mémoire de mes capteurs olfactifs pour que ceux-ci me restituent ces parfums de France que j’aime tant.
Ça devient de plus en plus dur, et c’est pour cela que j’ai demandé à l’un de mes proches de bien respirer pour moi le mimosa dont il postait la photo.
Je suis absolument convaincue que par cellules interposées on peut procéder à l’odorant échange.
Cela ne fait-il d’ailleurs pas partie du domaine des possibles que se propose d’atteindre Auroville ?
Allez, je vais me concentrer un peu plus…
Bien à vous,
Isabelle
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