« Et Houellebecq dans tout ça »
07/01/2015 Bonjour à toutes et à tous,
J’ai pas eu le temps de dire dans une Petite chronique, tout le mal que je pensais de Houellebecq.
Charlie en a fait parler avant moi.
A cette heure, Houellebecq ne doit pas faire le malin et se terrer dans son trou comme un rat mort.
Et Houellebecq dans tout ça, donc ?
On ne va sûrement pas l’entendre faire une déclaration non plus…
Ça lui demanderait du courage.
Et lui ne parle que de soumission, autofiction sans doute.
Bon à faire de la provocation assis dans son fauteuil, cantonné dans son rôle de bobo mégalo.
Et puis qui en voudrait à Houellebecq ?
A Charlie, ils ont été intimidés dans un premier temps, puis on les a définitivement supprimés.
Attenter à la vie de personnes qui pensent.
Cela relève plus de la psychiatrie que d’une quelconque idéologie religieuse.
Attention, écrire tue !
La plume et le crayon de la revue satyrique sont des armes redoutables.
Bien plus qu’un supposé roman derrière lequel on peut se planquer.
Chez Charlie, ils ont dit oui à la liberté de la presse, en direct, en live, même au risque d’y laisser leur peau.
Acte de résistance.
Demain, envoyer de toute urgence un abonnement à Charlie-Hebdo, qui avait déjà lancé une campagne de soutien pour continuer à s’exprimer en toute indépendance, sans pub et sans subvention.
Une des seules presses indépendantes de France.
Le prix à payer.
2015 année de la liberté d’expression.
Et Houellebecq dans tout ça…
Bien à vous,
Isabelle
2 comments
pas de commentaires sur houellebecq que je n’ai jamais lu, mais une info qui m’a surprise dans le mail hebdomadaire que je reçois de herodote.net, et qui m’a interpellé puisqu’elle Associe Justement Houellebecq Et Charlie Par L’intermédiaire De Bernard Maris, et que je me souvenais d’avoir lu cette petite rubrique 😉
cela en intéressera peut-être de lire: http://www.herodote.net/Houellebecq_economiste-bibliographie-549.php
amicalement,
Michel
J’ai lu Houellebecq par curiosité dans son premier bouquin, et ça m’a vaccinée à vie…
Et lire Houellebecq parler d’amour, je crois que c’est bien le pire à lire, ça fait fuir d’office n’importe quelle femme dotée d’un cerveau !
Avec Bernard Maris ; dont j’ai toujours apprécié les idées, et à propos duquel il n’a rien exprimé publiquement pour condamner l’assassinat – courageux de la part d’un ami – il me plaît à imaginer que ce devait être deux bons potes de picole 😉
Bien amicalement, Isabelle