« Entre pyrale et tique en mode panique »
09/09/2017 Bonjour à toutes et à tous,
Bon, vous avez passé un bon été, entre pyrale et tique en mode panique ?
Ah ben oui, j’ai vu ça moi, en mode pancarte à l’entrée des prés, genre attention les tiques attaquent !
Et puis, arrêtée en bord de route pour pique-niquer dans un autre département, il y a eu comme une nuée de papillons qui s’est abattue sur moi, si si, jusque dans ma gamelle 🙁
Sauf que quand j’ai levé la tête, j’en ai vu plein d’autres accrochés aux grappes de mûres !
Et en plein jour pour un papillon nocturne, paraît-il !
Alors pour en finir avec ce papillon, la pyrale du buis, je vous rappelle qu’il pose certes de graves problèmes aux populations de buis de France et d’ailleurs.
Mais qu’il a été importé par l’homme dans une livraison de buis venus d’Asie pour une jardinerie allemande 🙁
Non, il n’a pas traversé les océans tout seul.
Et maintenant qu’il n’a plus de buis à se mettre sous la dent, voilà qu’il pourrait tâter du houx…
Reste plus qu’à, comme pour la chenille processionnaire avec le coucou et la huppe fasciée, lui trouver un prédateur ailé, de loin le plus efficace et le plus écologique, pour s’en débarrasser..
La mésange bleue, tiens donc, elle fait encore parler d’elle, serait une grande consommatrice de chenilles de pyrale.
Alors, on traite aux insecticides sans relâche et sans résultat, au risque en plus de tuer toute la population alliée et efficace, ou on aide les oiseaux à se développer et à s’installer sans risque dans des nichoirs posés avec amour ???
Et pour en revenir aux tiques, voilà qu’à l’origine de la panique humaine est aussi une erreur humaine.
Celle d’avoir massacré toute la population de renards, pères, mères, enfants sans distinction.
Ben oui, cette même espèce qui était grande consommatrice, donc régulatrice de mulots, souris, et autres bestioles porteuses de tiques.
Mais, à présent sans prédateurs, les rongeurs ont réussi de magnifiques portées, et même plusieurs par saisons tant qu’à faire 🙂
Et donc statistiquement plus porteuses de la Borrélia burgdorferi, car c’est proportionnel à la population, bien évidemment…
Bon, les humains, là, quand vous aurez fini vos conneries, on pourra peut-être laisser la nature se gérer toute seule, non, parce qu’elle ne vous a pas attendus 🙁
Bien à vous,
Isabelle