Petite chronique « Entre moustiques et termites…

« Entre moustiques et termites »

19/08/2023 Bonjour à toutes et à tous,

Entre moustiques et termites mon coeur balance.

Enfin mon cœur a plutôt chaviré à la vue des dégâts que les termites ont occasionné dans ma maison.

Derrière un canapé, elles se sont infiltrées là où personne ne pouvait venir les déranger, par le biais de l’arrivée du téléphone.

Elles se sont ainsi attaquées au drap posé en protection sur l’assise, ainsi qu’à une enveloppe de coussin puis au coussin lui-même.

Je puis vous affirmer que les termites ne font pas dans la dentelle.

Ce sont des pans entiers de tissu qui ont fait les frais de leurs redoutables mandibules.

Donc pour les éradiquer on l’a fait à l’indienne, c’est à dire ouvrir le boîtier, tout récurer et puis verser un liquide hyper toxique dans l’arrivée du câble.

Faute d’avoir sous la main un insecticide systémique, et en l’absence de seringue, on a improvisé en versant directement dans l’orifice ce produit hautement toxique.

Je ne connais pas ce produit, mais paraît-il qu’il est très difficile à obtenir dans les magasins tant il est nocif.

Pour l’anecdote c’est le poison couramment employé ici pour les suicides…

Ne croyez pas que les gens le boivent, j’ai eu droit au mode d’emploi en détail par une locale.

Les personnes candidates au suicide se mettent une goutte dans chaque oreille avant de dormir et… ne se réveillent jamais !

Bref, ensuite j’ai fait chauffer le pistolet colle et scellé tout le tour du boîtier, ça fera l’affaire en l’absence de silicone.

Ne me restera plus qu’à recoudre les dégâts sur le drap, et ma foi, le coussin est parti à la poubelle.

Bon si ici, en Inde, ce sont les attaques de termites que l’on redoute, ailleurs, en France, ce sont les attaques de moustiques.

Plusieurs de mes proches, connaisseurs de l’Asie, me disent que maintenant, ils se font plus piquer par ces bestioles dans l’espace urbain français que là-bas.

Force est de constater que le ciel des villes de France s’est vidé de ses oiseaux, les nuits se sont vidées de leurs chauve-souris et les murs se sont vidés de leurs lézards.

L’urbanisation à outrance a détruit les milieux naturels humides où se reproduisaient grenouilles, crapauds et autre batraciens.

Le règne des moustiques est arrivé, tout aussi redoutable que le dérèglement climatique, peut-être même que ce dernier a également contribué à leur venue.

Bien à vous,

Isabelle